Le quotidien allemand «Bild» révèle ce vendredi que le gouvernement allemand mène des «consultations concrètes» sur ce qu'il faudrait faire en cas d'une faillite grecque. Interrogé sur ces révélations sur France Culture, le président de la Commission européenne a affirmé ne pas être le «porte-parole du gouvernement allemand». «Je ne crains rien de Madame Merkel. Je voudrais dire une fois pour toute, mais c'est un message qui ne passe pas, que l'Allemagne n'est pas parmi les pays qui furent les plus exigeants à l'égard de la Grèce.»
«La Finlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Slovaquie, la Slovénie, Malte, ont été et sont toujours plus exigeants que l'Allemagne. Et pour une raison je dois dire compréhensible. Le Smic et les pensions dans ces pays-là sont moins élevés qu'en Grèce», a tenu a précisé Jean-Claude Juncker.
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