Ferrari LaFerrari : les secrets de sa structure composite (Genève 2013)
par Challenges Vidéo Automobile
Chaque panneau de LaFerrari a droit à une densité spécifique, sélectionnée en fonction des contraintes subies. Faire plus solide que nécessaire alourdirait inutilement la structure de LaFerrari. La plus haute limite élastique est réservée aux caissons latéraux et au pavillon solidaire de la coque inférieure. LaFerrari étant destiné à être fabriquée en très petite série (seulement 499 exemplaires), toutes les pièces de mat de fibre de carbone seront découpées, enduites de résine et positionnées à la main. "Cette manière de faire permet d'optimiser la quantité de matériau employée et d'obtenir des formes aux contours très complexes", justifie le constructeur italien. L'ensemble est ensuite polymérisé dans le même four autoclave qui reçoit les coques de Formule 1, puis associé à des soubassements réalisés en Kevlar, afin de garantir une bonne absorption de l'énergie en cas de choc. Comme en Formule 1, là encore. Une fois les faux-châssis avant et arrière boulonnés puis les panneaux de carrosserie posés, LaFerrari bénéficie d'une peau et d'un squelette annoncés comme étant plus léger de 20 % que la structure de la Ferrari Enzo, pour une résistance accrue de 27 % à la torsion et de 22 % à la flexion.
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