Enquête : Extensions de garanties, ces assurances qui jettent le trouble
par News Assurances
Téléphone portable, téléviseur, lave-linge, ou encore ordinateur portable, pour l'achat de chacun de ces objets, des assurances et extensions de garanties sont aujourd'hui quasi-systématiquement proposées. Pas toujours très claires et parfois très chères, ces couvertures sont-elles finalement efficaces en cas de sinistre ? Enquête sur un marché obscur et extrêmement rentable pour ceux qui vendent ces assurances. En France cette année près de 3,4 millions de tablettes et plus de 13 millions de smartphones seront vendus. Pour ces nouvelles technologies au succès indéniable, des assurances et des extensions de garantie sont aujourd'hui quasi-systématiquement proposées au moment de passer en caisse. Sensées protéger votre matériel contre la panne, la casse, le vol ou encore les défauts de fabrication, ces assurances appelées aussi « assurances affinitaires » sont aujourd'hui décriées. En cas de sinistre, de nombreux consommateurs sont mécontents des conditions d'indemnisation, dénonçant des contrats trop complexes avec des exclusions de garanties souvent interminables et incompréhensibles. La vente de ces contrats d'assurances affinitaires semble être l'un des problèmes clé. D'abord, la formation des vendeurs est trop souvent limitée, voire inexistante et ces derniers proposent alors des contrats dont ils ne connaissent pas le contenu. Autre problème, les vendeurs sont très souvent commissionnés en tant que distributeur, et ces assurances et extensions de garanties rapportent plus aux magasins que la vente des produits eux-mêmes. Au final, revendeurs, intermédiaires et compagnies d'assurance semblent profiter des bénéfices d'un tel marché avec des méthodes plus ou moins discutables. Pourtant, les principaux acteurs de la place sont extrêmement difficiles à interroger sur le sujet car ils ont mauvaise presse. Seuls la Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A) et un autre organisme, Asurn'co, ont accepté de nous répondre. Pourtant, la profession tente de redorer son image, trop souvent floue...
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