EADS : une entreprise (enfin) normale ?
par L'éclairage de la rédaction
Alain Ruello, Chef de service adjoint au service Air Défense des Echos. Il nous livre son analyse sur l'accord passé sur le nouveau modèle de gouvernance d'EADS. Les terres brûlées donnent parfois les plus belles récoltes. Témoin, la nouvelle gouvernance d'EADS.Il aura fallu l'échec cuisant du projet de fusion avec BAE pour qu'une recomposition du capital, qui traînait en longueur depuis des années, aboutisse en un mois à un accord historique, qualifié de « nouvelle naissance d'EADS ». En octobre dernier, quand EADS et BAE renoncent à leur mariage, l'heure semble pourtant au repli sur soi. Tom Enders, le président exécutif du groupe aéronautique, n'a pas de mots assez durs pour stigmatiser l'attitude des politiques allemands responsables de l'échec. Mais un acteur au moins n'a pas renoncé à ses plans : Daimler, dont l'unique motivation est de vendre sa participation dans EADS.
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