Debrief Bourse du 27 novembre : le CAC fait fi des bons indicateurs américains
par Debrief Bourse
La publication de statistiques américaines meilleures que prévues n'a pas fait bouger les indices, signe que les marchés manquent de carburant pour dépasser leurs plus hauts. Donald Trump a pourtant déclaré que les Etats-Unis étaient "dans la dernière ligne droite" de leurs négociations commerciales avec la Chine. A Paris, le CAC 40 cède symboliquement 0,05% à 5926 points. A New York, les trois indices ont inscrit des records dès l'ouverture, encouragés par une série de statistiques américaines supérieures aux attentes. Les commandes de biens durables ont ainsi progressé de 1,6% en octobre, une excellente surprise dans la mesure où les économistes tablaient sur un repli de 0,7%. Autre signe de la vigueur de l'économie américaine, la seconde estimation du PIB américain pour le 3ème trimestre qui est ressortie en hausse de +0,2%, et passe de +1,9% à +2,1%. Sur le front des valeurs, CapGemini est lanterne rouge du CAC. En cause, une nouvelle déclaration du fonds activiste Elliott qui juge l'offre de Capgemini sur Altran au prix de 14 euros sous-évaluée. Dans la foulée, Capgemini exclut à nouveau de relever son offre et se dit confiant dans le fait que l'opération ira à son terme. Du coté des hausses, c'est à nouveau un géant du luxe qui s'impose en tête de l'indice phare : il s'agit cette fois d'Hermès avec un nouveau record absolu en séance à près de 678E. Sur le SRD, Compagnie des alpes bondit de 7,79% alors que Berenberg entame son suivi à l'achat avec un objectif de cours de 39,40 euros. Alstom redonne un peu de terrain après avoir remporté un contrat de 430 millions d'euros pour le renouvellement et l'automatisation du métro de Marseille, financé par la métropole Aix-Marseille-Provence. TF1 et M6 ont annoncé avoir acquis les droits de diffusion du prochain UEFA Euro 2020 qui aura lieu du 12 juin au 12 juillet 2020, ce qui permet aux deux de se partager 23 meilleures affiches de la compétition. Sur le marché des changes, l'euro est victime d'un accès de faiblesse face au billet vert et se négocie désormais sous le seuil symbolique des 1,10$.
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