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Connaissez-vous le doito ? Ce jeu qui s'invite dans les parcs marseillais

par La Provence

L'association La Comète propose des tournois de ce petit jeu en bois qui reprend l'esthétique du foot. L'un d'eux a lieu aujourd'hui dans le parc de la porte d'Aix. Sur des nappes rayées bleu et blanc, une dizaine de tables de Doito sont disposées, les familles et bandes d'amis s'installent et jouent devant des planches de jeu mises à disposition gratuitement et en libre accès. Les parties sont retransmises sur un écran plat à côté d'une caravane depuis laquelle Mathieu anime et commente. Chaque semaine, un nouveau tournoi Les tournois de Doito font partie du programme de l'été marseillais. Chaque semaine, un nouveau tournoi est organisé dans un parc, en parallèle d'un concert ou d'un spectacle. L'idée vient de quatre amis qui forment l'association La Comète : Jeanne et Cosmé, réalisateurs, Mathieu, comédien et Arthur, organisateur de festival. Un dimanche après-midi, ils décident sur un coup de tête de reconstituer un vieux jeu de l'oncle chilien de Cosmé : une planche en fer avec des clous, entre lesquels une pièce est projetée pour marquer un but. La bande fabrique alors une première version, tout en bois. "À la base, c'était un délire de copains à l'arrache, puis des amis ont voulu en avoir un. On a commencé à en vendre cent, puis encore cent, juste par bouche-à-oreille. On s'est dit qu'il fallait en faire quelque chose", se remémore Jeanne. Le jeu est entièrement fabriqué en bois français par un artisan à Lourmarin. L'équipe décide d'en faire un spectacle et organise des tournois animés dans le Luberon puis à Paris. "Ça a super bien marché. Au printemps, on a fait notre dernier tournoi au théâtre Monfort à Paris, s'enthousiasme Mathieu. Le vainqueur avait 11 ans, il a gagné contre un trentenaire en finale." Devant la caravane, les parties s'enchaînent, une dizaine de tables sont occupées par des joueurs de tout âge. Roméo est venu avec son fils, Arthur, et son ami Lucien : "Ils adorent, on est passés devant sans connaître, ils ont foncé dessus !"