À Aubagne, un conservatoire pour sauvegarder le pistachier
par La Provence
L'association Patrimoine culturel provençal met en terre de nouveaux plants donnant le célèbre petit fruit sec tant apprécié dans le nougat ou à l'apéro. L'objectif ? Sauvegarder des variétés locales dont la culture a disparu. "L'idée est de conserver des variétés locales de pistachier", glisse Nicolas Dromard, membre de l'association Patrimoine culturel provençal. L'Aubagnais joint le geste à la parole, montant sur son tracteur après avoir chargé dans la fourche avant des plants de pistachiers récupérés récemment auprès de la pépinière du Soleil, à Carpentras (Vaucluse). Direction une parcelle aménagée à quelques dizaines de mètres de là, sous le Garlaban. Un terrain à flanc de colline, débroussaillé, travaillé à la minipelle et entouré d'une clôture électrique "contre les sangliers". Au volant de l'engin pétaradant, il rappelle que le projet a démarré il y a quatre ans déjà : "Sur deux hectares, on a restauré les restanques, et greffé des variétés anciennes sur des pistachiers sauvages - le pistachier térébinthe, et son cousin lentisque."
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