VW Polo (2017) : notre 1er essai en vidéo

par AutoJournal

Nous sommes au volant de la nouvelle Polo. La Polo est très importante pour Volkswagen, pas autant qu’une Golf, mais depuis les débuts de cette citadine, en 1975, la marque en a vendu 14 millions ! Cette génération est intégralement nouvelle : elle ne reprend aucun embouti ni aucune pièce à la précédente excepté certains composants comme des boutons de commandes, mais il s’agit d’une nouvelle voiture qui repose d’ailleurs sur une nouvelle plateforme. Nous sommes à bord d’une 1.0 TSi de 115 ch : elle est 3 fois plus puissante que la première Polo de 1975 avec son 4 cylindres de 900 cm3. La nouvelle utilise quant à elle un 3 cylindres turbo de 999 cm3 et donc 115 ch. La nouvelle Polo a grandi : elle est plus longue et repose sur un empattement plus grand. Jusqu’à présent, Volkswagen avant tendance à faire des carrosseries assez lisses : celle-ci est très nervurée avec plein de plis. On en a comptés plus de 6 sur le flanc : c’est peut-être un peu exagéré et ça pourrait compliquer les travaux de carrosserie en cas d’impact. Pour la 6ème génération de Polo, VW s’est vraiment lâché puisqu’on a affaire à un intérieur coloré. A l’usage, c’est plutôt sympathique. On pourra peut-être reprocher beaucoup de plastiques durs car en fait les plastiques moussés ne sont qu’autour du bandeau coloré, juste au-dessus et juste en-dessous. Par rapport à la génération précédente, le passage à la nouvelle plateforme a permis d’intégrer beaucoup plus d’électronique : cette voiture est vraiment un condensé d’assistances, pour le freinage d’urgence, pour le choc des piétons, pour les manœuvres en marche arrière, pour les angles morts, etc. Sur ce point, VW prend un certain avantage sur les constructeurs français. Sur la route, ce moteur 3 cylindres est une vraie réussite : évidemment avec 115 ch on a de la puissance, mais pour avoir essayé des versions inférieures, celle de 95 ch est amplement suffisante bien-sûr pour la ville, mais également en périphérie, sur route et autoroute où elle est loin du ridicule. Ce moteur de 115 ch n’est cependant pas aussi économique qu’on pourrait le souhaiter. En revanche, du côté du confort, c’est remarquable : cette voiture est confortable comme rarement des Volkswagen l’ont été avec un amortissement presque soyeux. Les habitués des Polo précédentes pourront peut-être regretter un certain manque de fermeté dans le comportement, mais cette critique est peu recevable dans la mesure où la voiture a un comportement ultra sain. Du côté des innovations, on peut avoir un tableau de bord entièrement digital, ce qui n’était pas le cas sur les Polo précédentes. La gamme des moteurs est assez étendue avec plusieurs déclinaisons du 3 cylindres essence 1 litre qui vont de 65 à 115 ch. Apparaître prochainement aussi un 1,5 l avec désactivation des cylindres qui atteindra 150 ch, et la GTi de 200 ch qui viendra coiffer la gamme.

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