Suzuki Jimny 1.5 VVT 102 2018 : 1er essai en vidéo
par autoplus
Le nouveau Jimny, que vous voyez juste derrière moi, on a déjà eu l’occasion de l’essayer sur route. Il remplace un modèle assez emblématique pour la marque puisque c’est un modèle qui a duré 20 ans. Le problème du précédent Jimny était qu’il manquait de polyvalence : dès qu’il se retrouvait sur route, il n’était pas à l’aise, avec une tenue de route assez moyenne. On avait pas mal d’espoir pour cette nouvelle édition et effectivement il a progressé à peu près sur tous les chapitres. De là à dire que c’est devenu que c’est devenu un petit routier, on ira pas jusque-là. Mais au quotidien, notamment en ville, son nouveau moteur essence de 102 ch, sa boîte bien guidée, son super rayon de braquage sont vraiment appréciables. Dès qu’on sort de la ville, il est limité parce qu’il n’est pas vraiment optimisé pour ça, c’est-à-dire qu’à 130 km/h sur l’autoroute, la tenue de cap peut être un peu floue avec un ressenti dans la direction qui manque de précision, sachant que la direction est très démultipliée. C’est une direction qui va demander 4 tours de butée à butée. C’est un peu handicapant sur la route, en revanche c’est idéal en tout-terrain, qui est son domaine de prédilection. Ça l’était déjà précédemment, ça l’est toujours, dans un paysage où il fait un peu figure d’exception puisque c’est un dernier vrai petit 4x4 avec un châssis échelle, une boîte à rapports courts, et avec toutes les protections qu’il faut pour s’aventurer là où même un Duster n’irait pas. Le Jimny est l’engin idéal pour les petits villages de montagne, les collectivités, les professionnels qui ont vraiment besoin d’un petit véhicule qui passe partout. Il a été par ailleurs bien modernisé. On a à la fois le côté cubique complètement assumé mais avec des touches de modernité : un nouveau GPS, des aides à la conduite comme l’aide au maintien en ligne, la gestion automatique du passage codes/phares, assez inattendus dans un Jimny. La contrepartie est que son prix a augmenté également : il commence maintenant à 17250 € et la finition haut de gamme qu’on a pu tester est à 19990 €, assortie malheureusement d’un malus de 2940 €, qu’on espère voir compensé par des gestes commerciaux de Suzuki. En résumé, le Jimny avec sa bonne petite bouille rectangulaire, ses feux ronds, et sa couleur de lancement « vert anis », c’est vraiment la voiture coup de cœur par excellence, pas forcément rationnelle pour un usage quotidien classique, mais qui peut vraiment susciter le coup de cœur.
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