Skoda Karoq 1.0 TSI 116 : 1er essai en vidéo
par AutoJournal
Nous somme au volant du nouveau Skoda Karoq, c’est-à-dire le remplaçant du Yéti. C’est un SUV placé en-dessous du Kodiaq et probablement au-dessus d’un futur petit SUV qui viendra compléter la gamme Skoda. Le Karoq est un assemblage de différents SUV. Pourquoi ? Parce qu’il y a dans ce Karoq beaucoup de Seat Ateca pour la plateforme et pour beaucoup d’emboutis de carrosserie, il y a du Roomster et du Yéti pour la banquette arrière et son système Varioflex, il y aussi du Tiguan de VW dans l’esprit : dans le positionnement, le Karoq s’inscrit entre un Ateca et un Tiguan. Le Karoq mesure 4 cm de plus que l’Ateca et 10 de moins que le Tiguan. Le petit bémol dans cette politique, c’est que les modèles finissent par se ressembler un peu tous. On perd la logique et l’originalité du Yéti qui avait une vraie personnalité. Le Karoq propose un large choix de moteurs, de boîtes et de transmissions. En équipement, il est très bien doté en série et les options sont nombreuses. Parmi elles, on trouve des options très pratiques et accessibles, ceertaines sont à 50 ou 80 €. Contrairement à d’autres constructeurs, la personnalisation ici est une personnalisation intelligente : on peut citer par exemple un tapis de sol réversible dans le coffre, et d’autres choses qui ne sont pas aussi valorisantes qu’un toit bi-ton, mais à l’usage, ça rend bien service. Le Karoq est un véhicule particulièrement agréable à vivre par toutes ces petites attentions qui rendent le quotidien vraiment sympathique. Le Karoq va donner un coup de vieux aux véhicules comparables comme le Kadjar, le Qashqai. La planche de bord est garnie de matériaux moussés, l’ergonomie est facile et intuitive, et la qualité d’assemblage est remarquable. Loin d’être un low cost, c’est plutôt un véhicule valorisant : il n’est peut-être pas au niveau d’un Tiguan, et encore, mais on s’en rapproche. Notre Karoq d’essai disposait du système Varioflex constitué de trois sièges indépendants à l’arrière qui sont amovibles. Si on enlève le siège central, on peut rapprocher les deux sièges latéraux pour une configuration 4 places. La modularité du Karoq est donc inégalée dans la catégorie. Notre Karoq utilisait le petit 3 cylindres essence d’un litre et 116 chevaux, couplé à une boîte manuelle 6 rapports. Ce sera parfait pour l’utilisateur lambda : il y a absolument tout ce qu’il faut dans ce véhicule et dans ce moteur. Evidemment, il ne faut pas lui demander l’impossible mais il est très bien insonorisé. On peut trouver un peu trop de souplesse dans les suspensions. Il y a certes des mouvements de caisse et du roulis, mais tout est globalement bien contrôlé.
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