Skoda Kamiq : 1er essai en vidéo
par autoplus
La famille Skoda s’agrandit avec le Kamiq qui vient rejoindre le Karoq et le Kodiaq dans le segment des SUV. Il vient concurrencer directement le futur Renault Captur et le 2008. On a bien entendu une base VW avec des moteurs bien connus comme ici un petit 1 litre turbo 3 cylindres de 115 ch accouplé à la boîte DSG. L’ensemble assure des performances très correctes et surtout ce moteur est génial parce que très discret, silencieux, sans vibration : c’est vraiment un petit trois cylindres exemplaire ! La boîte cherche un peu les rapports : elle a parfois tendance à passer ceux du dessus très vite pour chercher l’économie, donc on manque parfois un peu de reprise… Le Kamiq fait 4,24 m de long, c’est dans la moyenne de la catégorie mais on trouve un bel espace à l’intérieur, beaucoup de places aux jambes à l’arrière où les passagers sont bien installés, hormis au milieu. Le coffre propose une contenance correcte, il est bien carré, a un plancher modulable en hauteur, ce qui permet d’avoir un plancher plat bien pratique pour charger. D’ailleurs la praticité est ce qui caractérise les véhicules Skoda où il y a toujours des petites attentions très sympas, rigolotes et rares comme par exemple le parapluie dans la contre-porte conducteur, le gratte-givre dans la trappe à carburant, etc. Il est quand même regrettable pour ce SUV de n’avoir quasiment aucune protection de carrosserie. Sur un Captur, vous avez des protections sur les tours d’ailes, les bas de portes, les bas de caisse, en plastique et qui protègent dans les parkings par exemple. Sur le Kamiq, rien de tout ça et il ressemble à un gros break surélevé, et ce n’est pas suffisant quand on est en ville. Décevant et c’est dommage car en plus c’est le genre de petits détails esthétiques qui plaît. Les seules protections proposées sont celle d’arrêtes de portes qui se déploient quand on ouvre les portes, inventées par Ford. Pour le reste, on a un véhicule plutôt confortable, bien amorti malgré quelques trépidations sur route bosselée et une insonorisation très correcte. Côté comportement, ce n’est pas passionnant mais la voiture est agréable, très douce à l’usage. On retrouve les comodos VW, la douceur de conduite typique des modèles du groupe VW, mais effectivement en châssis, c’est un peu mollasson. C’est rassurant, sécurisant, mais ça a tendance à se coucher même avec l’option châssis sport et à prendre du roulis dans les virages. Ce qui est remarquable aussi pour une Skoda est que, contre toute attente, elle est plutôt mieux finie que ses cousins de VW et Seat avec un beau tableau de bord bien cossu en plastique moussé rembourré bien dense, ce qui augure d’une bonne tenue dans le temps, comparé à un T-Roc ou un T-Cross qui utilisent des plastiques légers, noirs, brillants, peu flatteurs. C’est étrange mais cette Skoda est plus valorisante que ses cousines de Seat et Volkswagen. En plus, elle bénéficie des derniers systèmes infomédia et divertissements, notamment le combiné d’instrument numérique et personnalisable, ou le grand écran central de bonne définition même s’il souffre de petits temps de réponse. En gros c’est donc une voiture homogène douce à l’usage, pas très passionnante mais globalement qui fait bien le job.
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