Renault Koleos 2.0 dCi 150 ch 4x2
par autoplus
Renault, Koleos, 2.0 dCi 150 ch 4x2, Renault a comme tout le monde son SUV : il s’agit du Koleos. Après un lancement en 2008, il est restylé cette année avec un travail portant essentiellement sur l’esthétique avant. Les phares sont nouveaux, de même que la calandre et le bouclier. L’arrière n’a pas été retouché mais la gamme perd sa version essence : il ne reste que le 2.0 l dCi en 150 ou 175 ch. A l’intérieur, très peu de modifications au programme si ce n’est le graphisme des compteurs remanié. On retrouve à part ça l’intégralité de la planche de bord, correctement présentée si l’on excepte les inserts en faux carbone, pas du plus bel effet. Le bas de la planche de bord est moins bien traité en qualité, mais recèle en contrepartie pas mal de rangements, dont une grande boîte à gants. Sur la route, le Koleos n’a pas évolué d’un iota par rapport à la génération précédente. On retrouve donc une voiture avant tout très confortable, mais pas du tout dynamique avec notamment une grosse sensibilité au roulis. Le 2.0 l est toujours agréable pour sa souplesse et sa douceur d’utilisation. Les bruits aérodynamiques sont en revanche un peu trop présents. A l’arrière, l’habitabilité fait partie des bons points de la voiture avec un espace aux jambes et une garde au toit très corrects. Les passagers peuvent en plus régler l’inclinaison du dossier de la banquette. Côté pratique, on trouve des rangements en nombre suffisant et même des tablettes aviation. Le toit ouvrant panoramique optionnel comme d’habitude davantage aux passagers arrière. Le coffre s’ouvre toujours en deux parties : il faut d’abord lever la lunette arrière, puis baisser ce volet que Renault appelle le « clamshell ». Ce volet inférieur peut supporter jusqu’à 200 kg. Le volume du coffre atteint 488 dm3, un bon chiffre dans la catégorie même si un Tiguan ou un 3008 font mieux. Une tirette permet de rabattre la banquette et d’obtenir un plancher parfaitement plat. Le SUV de Renault est fort sur plusieurs points comme le confort de suspension, l’habitabilité, et les aspects pratiques. Mais il a également ses faiblesses avec un comportement routier pataud. Notre version deux roues motrices profite du restylage pour faire baisser ses consommations et ses rejets de CO2 : elle descend à 148 g/km, évitant le malus de justesse, mais pour 3 mois seulement.
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