Mercedes Classe G 2018 : 1er essai en vidéo
par AutoJournal
Nous sommes aujourd'hui au volant du nouveau Mercedes Classe G. C'est une institution chez Mercedes : il est né en 1974 comme véhicule militaire et en 1979 comme véhicule civil. Ce n'est pas un SUV comme les autres, mais de la même catégorie qu'un Jeep Wrangler ou Land Rover Defender, c'est-à-dire de vrais véhicules tout-terrain qui sont au fil du temps devenus adaptés à un usage routier mais fondamentalement destinés au franchissement. Ici, on a affaire à un authentique 4 roues motrices, notamment pour le franchissement, mais il n'a pas que ses 4 roues motrices : il a également des dispositifs qui permettent de vraiment s'aventurer hors des chemins, notamment un blocage de différentiel central, mais aussi des blocages de différentiels avant et arrière. Quand tous sont bloqués, on est dans la configuration, excusez l'expression, d'un tank : sur la route, c'est inconduisible car la voiture ne tourne pas, est raide, mais en tout terrain, rien ne l'arrête. Ce Classe G est un 500, et, cela devient une tradition chez Mercedes, les chiffres ne correspondent ni à la puissance ni à la cylindrée. En l'occurrence, ce 500 n'est pas un 5 litres, mais un V8 4 litres biturbo développant la bagatelle de 422 ch et surtout émet une sonorité assez ennivrante sans pour autant devenir envahissante dans l'habitacle. Ce n'est pas un véhicule de course mais qui dégage une atmosphère prenante qui correspond parfaitement à un 500. Il y a un 63 AMG qui est encore plus exubérant, peut-être un peu trop, avec des échappement latéraux.
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