Essai Volvo V50
par autoplus
Chez Volvo, le V dans le nom d'un modèle indique qu'il s'agit d'un break. Le V50 est donc le break basé sur la berline S40, dont il reprend toute la partie avant, et toutes les motorisations. Le V50 est disponible avec plusieurs mécaniques allant de 115 à 230 ch. Nous essayons ici la version appelée DRIVe, à faible consommation puisqu'elle ne rejette que 99 g/km de CO2. En s'installant, le conducteur est accueilli par des sièges un peu étroits, mais la position de conduite est confortable. La planche de bord est atypique, plutôt épurée, et la console centrale flottante cache toujours un rangement original. La qualité perçue fait partie des bons points. Notre modèle d'essai avait un intérieur trop sombre, mais il est possible d'obtenir des teintes plus claires. Cette version DRIVe, pour consommer peu, dispose en série d'un Start&Stop. Le moteur est globalement réussi : il fait preuve de bonne volonté à basse vitesse, et le maniement de la boîte est agréable. Mais les derniers rapports un peu longs et le châssis privilégiant le confort privent ce V50 de dynamisme sur route. A noter une bonne insonorisation sur autoroute. Le gabarit du V50 le place entre la 308 SW et la Mégane Estate en longueur. En considérant cet élément, l'habitabilité n'est guère convaincant pour l'espace aux jambes comme en largeur. Seule la garde au toit est confortable. Les passagers arrière n'ont droit qu'à deux aumônières en guise de rangements, les portières n'intégrant pas de bacs. Un break, le V50 ? Par la ligne, oui, par le coffre, non. Il ne dépasse pas les 417 dm3, soit le plus petit volume de la catégorie, et de loin. De plus, les appuie-têtes sont fixes et le filet charges hautes, certes en série, empêche la partie 2/3 de la banquette de se rabattre sans la partie 1/3. Si vous rabattez les deux parties, le plancher obtenu est quand-même plat. Le V50 n'est pas un vrai break, au sens déménageur du terme. Il l'est uniquement par sa ligne, son hayon et quelques détails pratiques. Cette version DRIVe a le mérite de consommer peu, d'être confortable, et de profiter d'une belle qualité de présentation. Et puis il y a cette originalité propre à Volvo, qui lui donne un charme rien qu'à lui, et qui peut excuser un prix élevé.
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