Essai Volkswagen Touareg (2018)
par AutoJournal
Bienvenue à bord du nouveau Volkswagen Touareg. C'est le vaisseau amiral de VW en Europe. Ne cherchez pas : à part le pick-up Amarok, il n'y a pas plus gros. Cette 3ème génération avoue 4.88 m de long et quasiment 2 mètres de large. Elle utilise une plateforme déjà bien connue dans le groupe et déjà vue sur le Bentley Bentayga, le Lamborghini Urus, le Porsche Cayenne et l'Audi Q7. Autant le dire tout de suite : le SUV VW n'est pas aussi sportif que le Lamborghini ou le Porsche. C'est une très bonne machine à rouler, confortable, douce à l'usage. Forcément, les lois de la physique s'appliquent au VW : on a un objet très lourd et ça se ressent dans les freinages, sur route sinueuse. Par contre pour abattre des kilomètres d'autoroute, c'est parfait. On peut noter une belle remise à niveau en termes de technologies embarquées. La planche de bord comporte deux beaux écrans, et celui de la console centrale est magnifique, gigantesque (15 pouces !) et doté d'une très belle définition. Pour l'instant, tout ce qui est gamme et tarif n'est pas encore défini mais a priori vous n'aurez pas accès à cet écran dès l'entrée de gamme, seulement à partir du deuxième niveau de finition. On retrouve le bloc compteur digital déjà présent sur beaucoup d'autres VW. La finition est plutôt soignée même s'il y a encore quelques petits défauts d'ajustement, peu coutumiers chez VW mais disons que notre modèle d'essai est une pré-série et que ça va s'arranger. Evidemment, on peut choisir tous les matériaux qu'on veut en termes de bois, de cuir et de coloris pour se faire son Touareg à la carte. On fait le plein d'aides à la conduite et on n'est pas loin de la conduite autonome quand on a coché toutes les options. Le système de vision de nuit est bluffant et s'accompagne d'un éclairage spécifique avec des phares vraiment très efficaces. Ce système sera sans doute en option, avec un tarif encore inconnu. Et c'est là le problème car notre modèle d'essai équipé du V6 TDI de 286 ch commencera en tarif entre 69000 et 72000 €. D'autres moteurs vont arriver, comme un autre V6 TDI plus petit de 231 ch, un V8 TDI en début d'année prochaine prévu au-dessus des 400 ch (421 ch). Il y aura également un V6 essence, pour ceux qui sont prêts à craquer toutes leurs économies dans le malus, annoncés à 340 ch. Ceux qui aiment les SUV spacieux et confortables seront servis mais honnêtement, ce n'est pas le coup de coeur à la conduite : ça se conduit très bien mais il ne se passe pas grand-chose. C'est un peu le lot du Touareg, ça a toujours été comme ça. Volkswagen a écoulé 600 Touareg en 2017 en France, déjà pas mal pour un modèle en fin de carrière. Ils espère passer à plus de 1000 avec cette nouvelle génération en année pleine, ce qui est plutôt ambitieux car en face, on a des concurrents sérieux, dont les cousins du groupe VW déjà cités, mais aussi les BMW X5, Mercedes GLE, etc. En tarifs, le VW ne fait pas forcément la différence puisqu'il s'aligne sur ces concurrents.
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