Essai Volkswagen Polo 1.2 TSI 105 DSG7 Sportline 2012
par autoplus
Volkswagen, Polo, 1.2 TSI 105 DSG7 Sportline La Polo, c’est la citadine de Volkswagen, concurrente des Clio, 208, C3, etc. Elle offre un large choix de 9 motorisations dont 3 diesel et 6 blocs essence de 60 à 180 ch. Notre modèle d’essai a droit à un petit 1.2 turbo de 105 chevaux, encore un exemple de downsizing. Il est ici en finition Sportline rehaussé d’un pack R Line extérieur qui lui donne de grosses roues et une calandre noire. A l’intérieur, la Polo fait honneur à la réputation de qualité de fabrication de la marque. La partie supérieure de la planche de bord est moussée et l’ensemble est flatteur pour les passagers avant. Bon, l’ambiance n’est pas folichonne, et puis l’équipement comporte quelques lacunes comme l’allumage automatique des phares ou le kit Bluetooth, bien que notre voiture soit en finition haut de gamme. Avec ce bloc petit mais costaud, la Polo affiche des performances de petite nerveuse puisqu’elle descend sous les 10 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Le 1.2 l est discret, souple à bas régime grâce au turbo et ne s’essouffle pas dans les tours. La boîte DSG est fidèle à elle-même : douce et rapide. Notre voiture en châssis sport se montre assez dynamique mais le confort est un peu trop ferme. La Polo existe en 3 ou 5 portes. Forcément, avec notre version 3 portes, l’accessibilité aux places arrière nécessite un peu de souplesse. Une fois installés, les passagers ont droit à une habitabilité dans la moyenne de la catégorie, correcte s’ils ne sont pas trop grands. Sur les Polo trois portes, les vitres arrière sont fixes. Et puis, pas de bacs de rangement, seulement deux aumônières. Le coffre de la version 3 portes affiche la même contenance que la 5 portes : 280 dm3. C’est-à-dire en face d’une 208 et à peine moins bien que la nouvelle Clio. Il est l’un des rares de la catégorie avec l’Audi A1 à offrir un plancher réglable en hauteur, ce qui permet au choix de créer un compartiment ou bien d’obtenir un plancher plat lorsqu’on rabat la banquette arrière. Cette version de la Polo est intéressante par son agrément de conduite et un appétit relativement modéré. Sans aller jusqu’à la Polo GTI, la vraie sportive de la gamme, il existe une version à la fois plus performante et plus sobre : la Polo 1.4 TSI 140 ch à désactivation des cylindres, qui consomme presque 1 litre de moins que notre 1.2 TSI de 105 ch. Le diesel n’a qu’à bien se tenir !
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