Essai Volkswagen Nouvelle Coccinelle 2.0 TDI 140 DSG6 Sport 2012
par autoplus
En 1998, Volkswagen lançait la lointaine descendante de la Coccinelle : elle s’appelait New Beetle. Fin 2011, le constructeur allemand présentait la deuxième génération de New Beetle : appelez-la Nouvelle Coccinelle. Par rapport à sa devancière, elle garde la bouille toute en rondeur mais devient plus trapue, plus musclée. Les finitions supérieures reçoivent en plus des feux avant diurnes à LED. A l’intérieur, Coccinelle oblige, on est loin de l’ambiance austère d’une Golf, comme quoi Volkswagen sait faire. Le combiné rond rappelle les formes extérieures de la voiture. Les petits compteurs supplémentaires sont spécifiques à la finition Sport de notre voiture. On aime bien la petite boîte à gant en façade, qui rappelle l’ancienne. Dommage quand même que les plastiques soient tous durs. Sur la route, notre Coccinelle avec ses grosses roues de 18 pouces est ferme et fait cher payer son look musclé. En contrepartie, elle prend peu de roulis et se montre plutôt dynamique même si le train avant manque de mordant. Le TDI 140 est mieux insonorisé qu’à l’habitude. La fameuse boîte DSG à double embrayage est fidèle à elle-même : douce et rapide. Une merveille ! A l’arrière, il n’y a que deux places, la largeur intérieure étant amputée par le design et les ailes saillantes de la voiture. L’habitabilité est comptée à l’arrière, l’une des plus mauvaises de la catégorie. En plus les dossiers plus verticaux qu’à l’habitude n’aident pas au confort. Les vitres arrière sont fixes mais on trouve quand même quelques rangements pour le côté pratique. Le coffre s’ouvre via un hayon, et au fait se trouve bien à l’arrière au contraire des anciennes coccinelles. Il propose 310 dm3 de contenance, là encore un mauvais score pour la catégorie mais meilleur que la Volvo C30 qui descend sous la barre des 300 dm3. La découpe étroite n’arrange pas les choses. La banquette arrière se rabat en 50/50 mais ne dégage pas de plancher plat. L’énorme atout de cette Nouvelle Coccinelle, c’est son capital sympathie, avec un intérieur presque aussi fun que le design extérieur. Tout le contraire de l’austère Golf VI, dont elle partage pourtant la plupart des éléments mécaniques, et cela est un autre atout, surtout ici avec un mariage TDI/DSG réussi. Le tout en étant certes moins habitable qu’une Golf, mais aussi moins chère !
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