Essai Volkswagen Golf GTI Cabriolet 2.0 TSI 210 ch DSG6 2012
par autoplus
Volkswagen, Golf GTI Cabriolet, 2.0 TSI 210 ch DSG6 La Golf GTI est une icône. La Golf cabriolet, pas loin. Le mariage des deux ne donne en revanche pas autre chose qu’une Golf cabriolet GTI. Précision importante : alors que la Golf 7 vient de sortir, ce cabriolet est basé sur la génération précédente. Il utilise une capote en toile, contrairement à l’Eos, l’autre Golf cabriolet mais à toit rigide escamotable, basé sur la Golf 5… Cette version GTI a droit à 210 ch ! A l’intérieur, on retrouve donc l’intérieur de la Golf 6 avec notamment l’ancien système multimédia. La seule personnalisation vient du volant à méplat avec un logo GTI et quelques surpiqûres rouges, et d’un gaufrage sur la sellerie. La commande de la capote se situe devant l’accoudoir central. Elle permet de décapoter ou recapoter en une dizaine de secondes et d’actionner les 4 vitres électriques simultanément. Par rapport à la Golf 6 berline, la Golf cabriolet pèse environ 150 kg de plus. Malgré cet embonpoint, le 2 litres turbo et ses 210 ch ne semblent jamais à la peine pour relancer la voiture, à bas régime comme dans les tours. La boîte DSG à double embrayage, rapide et douce, s’accorde à merveille avec l’ensemble. L’embonpoint rend juste la voiture moins agile, moins dynamique malgré des suspensions fermes. A l’arrière, il n’y a que deux places. L’habitabilité est plus limitée que dans la berline pour la place aux jambes et la garde au toit, en position capotée évidemment. Et puis les passagers arrière sont assis un peu plus verticalement. Derrière les appuie-tête prennent place des arceaux de sécurité téléscopiques automatiquement en cas de tonneaux. Bacs et aumônières sont présents pour les rangements. Le coffre pâtit d’une ouverture assez étroite qui interdit tout chargement volumineux. La contenance se limite de toute façon à 250 dm3, soit 130 de moins que la nouvelle Golf berline. Bon point : la position de la capote n’influe pas sur le volume de coffre. Autre bon point, rare sur un cabriolet : la banquette arrière se rabat en 50/50. Mais les renforts de structure rendent l’ouverture vers l’avant étroite. L’une des principales rivales de cette Golf cabriolet n’est autre que l’Audi A3 cabriolet. Or, ces strip-teaseuses sont toutes deux basées sur les anciennes générations de leurs berlines respectives. Malgré cette relative obsolescence, la Golf cabriolet GTI est un engin fort sympathique pour se balader cheveux au vent et rapidement si vous le voulez. A presque 40 000 € la balade, c’est mieux !
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