Essai Volkswagen Golf 2.0 TDI 150 DSG7 2020
par autoplus
8ème génération de Golf ! Et donc événement car comme vous le savez, la Golf est la voiture la plus vendue en Europe depuis des années et des années. Donc une nouvelle génération est toujours un événement. Volkswagen nous refait le coup qu’ils nous ont déjà fait plusieurs fois : même si tout change, beaucoup de choses qui sont très proches de la version précédente. Au niveau du design, on reconnaît au premier coup d’œil que c’est une Golf, même s’il y a des petites choses qui changent, notamment à l’avant avec des nouveaux feux et une nouvelle signature lumineuse. Les dimensions sont très proches de la devancière : on gagne quelques centimètres mais on reste sous les 4,30 m, ce qui fait qu’elle reste l’une des plus courtes de la catégorie. Et surtout, on reprend la même plateforme qu’avant, ce qui n’est pas un problème parce qu’elle était très réussie. A ce niveau, il y a quelques petites modifications avec les voies et l’empattement qui gagnent quelques millimètres, mais en termes de sensations de conduite, on connaît déjà et ce n’est pas un mal : les prestations sont plutôt bonnes en compromis confort tenue de route. Ce n’est certes pas au niveau d’une 308, mais ce n’est pas un problème non plus, la voiture est agréable. Au niveau des motorisations, il y a plusieurs modifications en essence. En diesel, la gamme change un peu notamment en entrée de gamme : il y avait auparavant un 1,6 l TDi de 115 ch. Ce 1,6 l est remplacé par un 2 litres décliné en deux niveaux de puissance : 115 ou 150 ch. C’est la version qu’on essaie aujourd’hui, associée à une boîte DSG. Cette version 150 ch avec 360 Nm de couple est largement suffisante et plutôt agréable, qui n’a pas pris de poids ou très peu par rapport à la génération précédente. Cette motorisation a comme nouveauté principale un système qui s’appelle Twindosing qui rajoute une petite dos d’Adblue pour diminuer les rejets de Nox. On n’a pas les chiffres officiels de consommation et d’émissions de CO2 mais Volkswagen pour l’Allemagne en NEDC corrélé un gain de 10 g/km de CO2, ce qui serait bien. On vérifiera cela avec nos mesures dès qu’on aura la voiture en France. Les nouveautés à l’intérieur viennent d’une planche de bord entièrement inédite avec un double écran numérique, le tout de série dès le premier niveau de finition. On note aussi la disparition de la plupart des boutons physiques, qui deviennent tactiles, y compris la molette des feux avant remplacées donc par un groupe de touches tactiles. Il n’y a pas d’effet wahou véritablement mais on est dans une ambiance high-tech dans cette Golf tout à fait à la page. D’ailleurs toutes les aides à la conduite sont là. L’équipement est archi complet a priori même si nous n’avons pas les niveaux officiels d’équipements selon les finitions. D’ailleurs, nous n’avons pas non plus les niveaux de prix. La seule chose qu’on connaisse, c’est le prix d’une version d’entrée de gamme au lancement en France. Une Golf Life avec un TSi 110 ch devrait commencer à 28200 €. On espère que pour ce prix en entrée de gamme elle sera très bien équipée !
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