Essai Volkswagen Amarok 2.0 BiTDI 163 4Motion Highline 2011
par autoplus
L’Amarok est ce qu’on appelle un pick-up, dont la caractéristique principale vient de la benne arrière en guise de coffre. Il est concurrent des Nissan Navara, Toyota Hilux ou Mitsubishi L200. Comme ses concurrents, l’Amarok est long, très long puisqu’il dépasse les 5 mètres. Notre Amarok est animé par un TDI de 163 ch ; il est ici en finition haut de gamme Highline.Il faut littéralement grimper dans l’Amarok avec une position de conduite haute. La planche de bord rappelle celle des autres modèles de la maque, mais en nettement moins qualitatif : les plastiques sont tous durs, et les ajustages moins précis. En bas de la console centrale, on trouve les commandes propres aux 4x4, y compris la gamme courte et les blocages de différentiels.Sur la route, l’Amarok est trahit par son châssis de 4x4 pur et dur et un comportement à l’avenant. Le confort est correct en filtrage, mais les suspensions arrière, prévues pour supporter de lourdes charges, sont désagréables à vide. Le moteur s’avère suffisant mais bruyant à l’accélération. En mode 4x4, malgré ses grandes dimensions, l’Amarok se montre à l’aise pour crapahuter.Malgré les grandes dimensions de ce pick-up, les places arrière ne sont pas très généreuses en habitabilité, au moins pour l’espace aux jambes. En hauteur et en largeur en revanche, c’est plutôt bien. En guise de modularité, le dossier peut se rabattre en un seul bloc, et les assises peuvent se relever en 2/3/1/3 pour ménager un espace de chargement dans l’habitacle.Dans cette version double cabine, la benne a une surface de 2,52 m2, qui pourra être augmentée avec l’arrivée de la version simple cabine à deux places. La largeur entre les passages de roues atteint 1,22 m, la longueur de chargement 1,56 m. Le charge utile est de 862 kg, et peut dépasser une tonne en option. A noter que le 3e feux stop comporte un éclairage pour la benne.Volkswagen aurait pu bousculer les jamonais avec son nouvel Amarok. Mais on reste plutôt sur sa faim, même en qualité de présentation. L’Amarok se contente d’offrir de bonnes prestations pour la catégorie, à des prix comparables. Une précision pour finir : comme tous les pick-up, l’Amarok, considéré fiscalement comme un véhicule utilitaire, échappe au malus écologique.
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24 novembre 2024 - leparisien