Essai Toyota Yaris 1.4 D-4D Style 5 portes 2012

par autoplus

 Toyota, Yaris, 1.4 D-4D, Style, 5 portes Voici la 3e génération de Toyota Yaris. Comme ses deux devancières, elle est fabriquée en France, près de Valenciennes. Mais par rapport à la génération précédente, elle a sensiblement grandi puisqu’elle a pris 10 cm en longueur, pour atteindre désormais 3.89 m de long. Elle existe en 3 ou 5 portes avec au choix deux blocs essence et ou notre diesel D-4D de 90 ch. A l’intérieur, la planche de bord est entièrement inédite et voit le combiné d’instrument arriver derrière le volant, et non plus au centre. Bon point : le volant est réglable en hauteur et profondeur. Au centre, le système appelé Touch&Go fait office de GPS, affiche les pochettes d’albums et permet de naviguer sur internet via la connexion de votre téléphone. La nouvelle génération de Yaris utilise la plate-forme du Verso S et de l’Urban Cruiser. Le comportement est sain, facile, pas très dynamique malgré nos roues de 16 pouces, de série sur la finition Style, qui altèrent pourtant le confort. Le moteur diesel est le même que sur la précédente génération de Yaris. Il se montre performant mais un peu bruyant et creux à bas régime. A l’arrière, la Yaris a toujours eu la réputation d’offrir une bonne habitabilité pour son gabarit. La nouvelle génération ne déroge pas à la règle et offre un espace aux jambes et une garde au toit tout à fait corrects. En revanche, la banquette arrière coulissante de la précédente génération a disparu : dommage ! Sur notre finition Style, les vitres arrière sont à manivelle, à l’ancienne. Le coffre atteint le volume respectable de 286 dm3, tout à fait respectable pour la catégorie et comparable aux 288 dm3 d’une Clio. Le plancher de coffre est modulable : en position basse, il permet de profiter au maximum du volume disponible. En position haute, il fait office de faux plancher et vient dans l’alignement de la banquette rabattue pour former un plancher plat. Cette troisième mouture de la Yaris fait ce qu’on attend d’elle : elle offre un bon rapport habitabilité/encombrement, et se montre sans histoire sur la route. Elle oublie au passage de soigner le confort, l’agrément de conduite ou la qualité de présentation. Mais elle devient plus sobre : notre Yaris D-4D se contente de 3.9/100 en moyenne et 103 g/km de CO2 sans stop&start : pas mal ! 

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