Essai Toyota Urban Cruiser 2010
par autoplus
Toyota Urban Cruiser D4D 90 LoungeLes Toyota, banales ? Lépoque est aujourdhui révolue. Après liQ, voici le nouvel ambassadeur du constructeur nippon : lUrban Cruiser. Il mixe look de baroudeur et faux-airs de monospace. Et face à lengouement suscité pour les petites voitures, Toyota lui a offert un gabarit de citadine ! Avec ses 3,93m de long, le tout-terrain de loisirs mesure 10 cm de moins quune Renault Clio.Une fois à bord, on est moins enthousiaste. Le volant est trop bas. Les matériaux moussés ont déserté. Regrettable au regard des tarifs pratiqués. Toyota tente de faire oublier les plastiques durs en proposant un design agréable et un équipement fourni dès le niveau de base. Le haut de gamme, Lounge, ajoute même un système de démarrage sans clé et des sièges chauffants.Au chapitre motorisation, vous avez le choix entre un essence de 100ch et un diesel de 90ch. Le mazout convient parfaitement aux va-et-vient citadins et ne rechigne pas à emprunter les grands axes. Seul regret, ses reprises parfois atones sur les rapports supérieurs. Silencieux, le bloc se montre, par ailleurs, sobre avec une conso de 4,2l en moyenne. Notez quil est le seul à être disponible en version 2 ou 4 roues motrices.L'Urban Cruiser propose à ses passagers une habitabilité assez moyenne. Le Kia Soul, qui associe aussi gabarit réduit et look daventurier se révèle bien plus accueillant. Mais, le petit tout-chemin se rattrape avec une banquette coulissante aux dossiers inclinables. Bémols : limplantation des poignées nest pas pratique pour un sou et léquipement est réservé aux modèles 2 roues motrices. Lespace de chargement affiche un volume en deçà de la moyenne des petits monospaces. Mais comparé à une citadine de type Citroën C3, cest correct. Banquettes avancées, on ne gagne pas énormément. Et que dire une fois les dossiers abaissés on ne profite ni de plancher plat, ni dun superbe volume. LUrban Cruiser figure dans cette configuration comme la lanterne rouge de la catégorie.Pas un baroudeur, ni tout à fait une citadine et encore moins un monospace A la jouer multi facettes, lUrban Cruiser cherche son identité Il nexcelle dans aucune des trois catégories. Et si son look et sa richesse déquipements peuvent faire pencher la balance en sa faveur, ses tarifs élevés le desservent. La gamme débute à 21 050 euros en diesel.
Vidéo suivante dans 5 secondes