Essai Toyota Hilux 2010
par autoplus
Toyota Hilux Le Toyota Hilux fait partie de ce qu'on appelle les pick-ups, ces 4x4 généralement assez gros avec une benne à l'arrière en guise de coffre. Le Hilux existe en simple ou double cabine, la différence venant du nombre de place et de portes, le tout jouant sur la capacité de la benne. Notre modèle d'essai est un double cabine doté d'un 3 litres diesel de 171 chevaux en finition Inivincible… Cette finition Invincible, excusez du peu, constitue le haut de la gamme Hilux et permet à ce quasi utilitaire de se parer d'équipements inattendus sur ce genre de véhicule avec par exemple la sellerie cuir, le GPS tactile, l'ESP ou la climatisation automatique. Malgré ces efforts, la présentation reste rustique avec des plastiques et des assemblages d'un autre âge. Mais c'est sur la route que le Hilux paraît complètement périmé. Entre le châssis avec essieu arrière rigide, le moteur vaillant mais vibrant et bruyant à souhait, la course interminable de la commande de boîte, on revient 20 ans en arrière sur les 4x4 purs et durs. Et sur la route, la tenue de route et le confort sont à l'avenant. Mais à côté, le Hilux est un très bon franchisseur. Dans notre version double cabine, les passagers arrière sont très bien accueillis concernant l'espace disponible, même à trois en largeur. Il s'agit bien d'une 5 places, mais le passager central n'a droit qu'à une ceinture ventrale : encore une fois d'un autre âge. Bien vu en revanche, l'assise de la banquette peut se relever complètement : des fois que la benne ne suffise pas… La benne, justement, peut embarquer un peu plus de 1000 l sous ce qui fait office de couvre bagages, ici un enrouleur en plastique verrouillable. Mais des hardtops existent, qui viennent dans la continuité de la cabine, et vous permettent d'augmenter la hauteur du chargement. Utile sur ce genre de véhicule, le chargement peut dépasser les 700 kg : un quad, ça passe… Totalement anachronique sur la route et à conduire, ce Hilux a pour lui deux éléments non négligeable : d'abord, évidemment, sa capacité de chargement, plus important que n'importe quel break, 4x4 ou monospace. Et puis il est fiscalement considéré comme un utilitaire, ce qui lui permet d'échapper à tout malus écologique malgré ses 219 g/km de CO2. Pour amateur averti, donc…
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