Essai Toyota Aygo 1.0 VVT-i Style
par autoplus
En quelques mots Lancée en 2005, La Toyota Aygo est restylée cette année pour la seconde fois. La mini-citadine développée conjointement avec PSA s'inspire de la Yaris et adopte le nouveau visage de la marque et des LED diurnes. Un relooking qui en améliore également l'aérodynamique. Pour le reste pas de changements : faite pour la ville, l'Aygo se veut simple, économique et pratique. Mais est-ce suffisant ? Minimaliste mais complet L'ambiance à bord dévoile immédiatement les préoccupations de l'Aygo. Les nombreux petits rangements et l'ergonomie simple caractérisent une voiture pensée pour faciliter la vie en ville. La tôle apparente et les finitions perfectibles trahissent quant à elles les économies faites sur le modèle. Côté équipement, l'essentiel est présent avec la climatisation, les vitres électriques avant ainsi que l'autoradio Bluetooth et USB. Beaucoup de bruit pour rien Sous le capot, on retrouve le bloc 1 litre VVT-i essence de 68 ch et seulement 93 Nm de couple. Plaisant en ville, il est à la peine dès que l'on quitte les agglomérations. D'autant que la boîte 5, très longue, ne l'aide pas dans sa tâche, obligeant à rétrograder jusqu'en 3ème dans les côtes. Si sa sonorité typique d'un 3 cylindres est plaisante, on regrette qu'elle soit encore trop présente dans l'habitacle. 4 personnes, pour la ville A l'arrière également, la Toyota Aygo affirme son caractère de citadine. Les deux places offrent certes une garde au toit très correcte et de l'espace aux genoux suffisant pour un adulte, mais les vitres arrière ne faisant que s'entrebâiller et les assises fermes obligent à réfléchir à deux fois avant d'attaquer un long trajet. Côté rangements, les portières sont dotées de vide poches mais on note l'absence d'aumônières au dos des sièges. Coffre… minimaliste Avec seulement 138 litres, le coffre de la Toyota Aygo se situe parmi les plus petits de la catégorie. Profond mais étroit, il accueillera sans problème des courses, mais obligera à opter pour un sac souple lors d'un départ en week-end. La banquette arrière se rabat en deux moitiés mais on est alors extrêmement loin du plancher plat. Une offre intéressante mais limitée En résumé, la Toyota Aygo se montre séduisante en ville, mais elle ne suffit presque pas pour partir en week-end. Une limitation qui pourra être compensée par les offres fréquentes de Toyota permettant d'abaisser le tarif d'accès à la citadine, pour l'instant fixé à 9 400 €. Pour notre version Style, comptez 12 500 €.
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