Essai Toyota Auris
par autoplus
Toyota AurisL'Auris, c'est la compacte de Toyota. Elle est longue de 4,22 m, disponible en 3 ou 5 portes, et concurrente directe des Peugeot 308, Renault Mégane ou Volkswagen Golf. L'Auris est arrivée en Europe en 2007, succédant à 9 générations de Corolla, la voiture la plus vendue au monde. Elle a été restylée l'année dernière, et nous l'essayons ici avec son petit moteur diesel de 90 ch.En montant à bord de l'Auris, on remarque immédiatement la console centrale surélevée sur laquelle est implanté le levier de vitesse, un peu comme dans un monospace. Une disposition qui s'avère judicieuse pour l'ergonomie. Autre bon point avec les rangements et comme dans la Yaris, cette double boîte à gant. En revanche, la qualité perçue est moyenne pour la catégorie.Ce petit moteur diesel de 90 ch est en fait le même 1,4 l que dans la Yaris. Forcément, il se montre moins à l'aise dans l'Auris, mais grâce à son couple présent dès les bas régimes, il suffit à animer correctement la voiture, et surtout il se montre très doux à l'usage. Le comportement est typé confort avec un bémol à la conduite : la direction qui manque de précision.L'Auris existe en 3 ou 5 portes, et notre version 5 portes permet évidemment une accessibilité plus facile à l'arrière. L'habitabilité sur la banquette est généreuse pour la catégorie, et le confort d'assise est satisfaisant, sauf sur la place centrale. Mais le plancher presque plat au centre évite le pire pour le 5e passager. Les bacs de portières sont les seuls rangements à l'arrière.A l'image des places arrière, le volume de coffre fait partie des bons points de la voiture avec 350 dm3, identique à celui d'une Golf. Les formes du compartiment ne s'avèrent pas très régulières et le plancher n'est pas parfaitement plat une fois la banquette rabattue. Dommage, car l'assise descend pourtant automatiquement lorsque vous actionnez les dossiers.Face à des stars comme la Golf ou des modèles de châssis comme la 308, l'Auris a bien du mal à se positionner et souffre d'un certain anonymat. Elle ne se distingue par aucun atout remarquable, mais évite également tout défaut rédhibitoire. L'Auris est une voiture rationnelle avant tout, sans passion, même si son confort et sa douceur d'utilisation sont appréciables.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
"J'apporterais des preuves s'il le faut" : Anthony Delon radical sur l'héritage de son père Alain Delon
4 novembre 2024 - purepeople