Essai Subaru Forester e-Boxer (2019)
par AutoJournal
Le nouveau Subaru Forester est une toute nouvelle génération de ce SUV qui au départ, à la fin des années 90, était plutôt un break surélevé, mais qui au fil des générations est devenu un véritable SUV, toujours à transmission intégrale permanente, et qui cette année est donc renouvelé entièrement sur la base d’une nouvelle plateforme. On peut dire que c’est un SUV qui appartient à la catégorie des SUV compacts et qui concurrence en gros un Toyota Rav4. Sur le Forester, il n’y a qu’une seule motorisation, qu’ils appellent le e-Boxer, qui est un 4 cylindres à plat atmosphérique associé à un système hybride et une transmission CVT. Cette nouvelle motorisation est conçue pour diminuer les émissions de CO2 qui ont toujours été très élevées chez Subaru par rapport à la moyenne des gammes européennes. Le problème de ce véhicule est qu’il n’y arrive pas tout à fait : il diminue les émissions de CO2 d’une vingtaine de grammes environ, mais à 154 g/km, il reste très au-dessus de la moyenne sur le segment. Une des raisons pour cela est qu’ils ont choisi une batterie beaucoup trop petite (0,6 kWh, à comparer à 1,4 kWh sur la Prius), ce qui fait que même en ville fonctionnement électrique est très réduit et on a des consommations qui sont aux alentours de 8 litres, alors que normalement une motorisation hybride fait baisser les consommations surtout en ville. La raison du choix d’une petite batterie est de ne pas limiter l’espace de coffre : ils y arrivent très bien puisque le Forester est un véhicule très habitable, avec un coffre très pratique, très modulable, avec des qualités qui sont assez rares sur le marché, comme une visibilité périphérique vraiment très bonne. Certains équipements sont assez rares : sur les versions haut de gamme, il y a une reconnaissance faciale et quand on rentre dans la voiture, la position du siège est immédiatement adaptée à la personne reconnue. Du jamais vu !
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