Essai Skoda Kodiaq RS (2018)
par AutoJournal
On va commencer aujourd’hui par une devinette : 9 minutes 29 secondes et quelques centièmes ? C’est simplement le record du tour dans la catégorie des SUV 7 places sur le Nürburgring, et le véhicule qui a réalisé cette performance, c’est le Skoda Kodiaq RS dans lequel nous sommes. Pour situer un peu la valeur de ce record, 9’29’’ est à une seconde près le temps qu’avait mis Fangio en 1957 pour établir le record du tour avec sa Formule 1. Skoda est un constructeur encore un peu méconnu en France, mais au niveau mondial, la marque représente 1,3 million de véhicules. Rien que ce Kodiaq qui est sorti en 2017 a été vendu à 277000 exemplaires : sur une année, c’est assez remarquable si on veut bien rapprocher cela d’un autre chiffre, 450000, le chiffre de production d’un Kadjar en 3 ans, qui, il faut le dire, est sur un autre segment. Le Kodiaq RS, c’est quoi ? Un gros SUV 7 places, qui est équipé d’un moteur de bombardier, un 2 litres turbo diesel de 240 ch, ce qui lui permet d’avoir des performances remarquables. Pour cela, Skoda a évidemment complètement revu son véhicule avec de nouveaux tarages de suspensions, en l’occurrence c’est le châssis d’un Sportline surbaissé de 15 mm, doté d’un amortissement piloté. Il y a bien-sûr des gros freins à l’avant, et d’autres aménagements parallèles qui permettent à ce véhicule de pouvoir non seulement battre des records du tour, mais également à être très puissant et performant sur une route ouverte. En matière de présentation, le Kodiaq RS reprend les codes de toute la gamme RS, c’est-à-dire des sièges baquets en Alcantara, un tableau de bord avec pour la première fois le combiné d’instruments numérique en série, avec plusieurs possibilités d’affichage dont un compte-tours principal et pour un tableau de bord sportif. Il y a 6 modes de conduite dans ce Kodiaq RS : Eco, Confort, Normal, Sport bien-sûr, Hiver et un mode individuel personnalisable. Précision : ces modes sont très différenciés et quand vous sélectionnez le mode sport, vous avez un vraiment un châssis très raffermi et une sonorité, amplifiée via les haut-parleurs, qui rendent ce véhicule un peu plus jouissif. Il est clair que ce Kodiaq RS n’a rien d’une ballerine, c’est un gros véhicule, lourd, ça se sent et ça se vit au volant. Il est évident que pour un amateur de conduite sportive, l’idéal serait un petit Karoq avec un moteur essence de 220/240 ch, et que ce Kodiaq ne fera pas tout à fait son bonheur. En revanche, il devrait déjà lui permettre de prendre du plaisir avec un véhicule 7 places, ce qui est rare. Pour donner un ordre d’idée des performances, en vitesse maximale, ce n’est pas très impressionnant avec 221 km/h, ce qui l’est beaucoup plus, ce sont et les accélérations : 6,9 s pour le 0 à 100 km/h en version 5 places, 7 secondes pour le 7 places ; mais surtout des reprises fulgurantes pour le 80 à 120 km/h ou le 90 à 130 km/h, notamment grâce à la boîte DSG.
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