Essai Saab 9-5
par autoplus
Saab 9-5 V6 2.8 l T XWDEnfin ! Il aura fallu attendre plus de 12 ans avant de voir la 9-5 remplacée. Entre temps, Saab a failli être carrément fermé, puis a finalement changé de propriétaire pour entrer dans le giron du néerlandais Spyker. La nouvelle 9-5 est basée sur la même plateforme que l'Opel Insignia. Notre modèle d'essai est une V6 turbo essence en finition haut de gamme Aero.A l'intérieur, tout est nouveau, heureusement. Les habitués de la marque retrouveront quand même l'emplacement du bouton start en dessous du levier de vitesse et la fonction Night Panel, qui ne garde que l'essentiel allumé de nuit. La qualité de présentation a fait de gros progrès pour se retrouver correcte dans la catégorie, même si détails de finition dénotent légèrement.Les 300 ch de notre Saab V6 turbo sont étouffés un poids élevé, une transmission intégrale et une boîte automatique. La sonorité est très discrète, un peu trop peut être. Le châssis équipé des suspensions pilotées constitue une agréable surprise avec la transmission intégrale imposée d'office sur le V6. La voiture est relativement dynamique sans être inconfortable.Les passagers arrière sont très bien accueillis en termes d'habitabilité, tant qu'ils ne sont que deux. Le passager central est gêné par le tunnel de transmission, 4 roues motrices obligent, et l'assise se montre inconfortable. Détail étonnant : il n'y a pas d'appuie-tête central arrière, alors que la voiture est bien une 5 place. Il est possible d'en avoir un, en option à 500 €…Concernant le coffre, commençons pas préciser qu'il s'agit d'une malle et non pas d'un hayon, ce qui réduit l'accessibilité. Mais le volume de chargement est généreux puisqu'il atteint 515 dm3. Le rail avec système de rangement coulissant que vous voyez ici est en option à 290 €. La banquette se rabat classiquement et facilement en 2/3-1/3 et permet d'obtenir un plancher plat.Bardée d'équipement high-tech comme l'afficheur tête haute, cette Saab 9-5 se place plutôt bien face aux berlines de luxe allemande en termes de tarifs. Son moteur, malgré ses 300 ch, n'est pas à la hauteur du châssis plutôt agréable. Quant aux consommations, elles sont très élevées, même pour la catégorie. Reste une dernière interrogation : quid de l'avenir de Saab ?
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