Essai Opel Corsa GSI (2018)
par AutoJournal
Opel relance la griffe GSI sur sa Corsa. GSI, 3 lettre sui désignent une finition sportive : il y avait avant l’Opel Corsa OPC, qui se voulait la version ultime dans la gamme, mais qui ne passe plus les nouvelles normes d’homologation. Là, on se retrouve avec un modèle légèrement inférieur. Sous le capot, on trouve le 1.4 l turbo 150 ch que l’on pouvait par exemple retrouver sur l’Opel Adam S, un moteur sympathique car présent, mais très linéaire. La sensation globale au cours de ce premier contact : c’est une voiture homogène, plaisante à conduire mais pas super amusante : ça manque un peu de caractère, tant au niveau moteur qu’au niveau châssis. A noter qu’elle est équipée de super pneus qui offrent un très bon grip, notamment sur route mouillée comme pour ce premier contact aujourd’hui. La voiture motrice très bien en sortie de virage, tient très bien la route dans les grandes courbes, même à vive allure, mais elle n’est pas très amusante parce qu’il ne se passe pas grand-chose : la voiture est rivée au sol et il y a peu de sensations de conduite. Dans ses concurrentes directes, on retrouve la Ford Fiesta 1 litres Ecoboost 140 ch, l’Ibiza FR de 150 ch. En France, la Clio GT reste légèrement inférieure avec le 1,2 l de 120 ch. A noter qu’Opel se montre très attractif au niveau tarif : comptez un peu plus de 21000, malus compris, pour cette Opel Corsa GSi très bien équipée avec des sièges enveloppants, un écran tactile, une boîte manuelle pour cette version. Pas de démarrage par bouton stop et start ou de frein à main électronique, et une petite déception pour une sportive : l’ESP n’est pas déconnectable.
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