Essai Mercedes Classe C EQ Power (2018)
par AutoJournal
Mercedes aurait il décider de réhabiliter le diesel ? Il semblerait... Cela ne vous aura pas échappé : le diesel n’est plus vraiment en odeur de sainteté. Cela n’empêche pas la marque à l’étoile de le mettre à l’honneur, mais évidemment, d’une manière spécifique. Comment ? Tout simplement en relançant le principe de l’hybride rechargeable diesel. Un diesel hybride ce n’est pas une première, Peugeot avait initié le mouvement. Mais depuis, l’association entre un moteur électrique et un moteur thermique se faisait surtout avec des versions essence. Là, Mercedes a décidé d’associer sous le capot de sa Classe C son tout nouveau 4 cylindres diesel de 194 ch à un moteur électrique de 90 kW et à une batterie de 13,5 kWh. L’ensemble délivre ainsi une puissance cumulée de 306 ch. Inutile de préciser que c’est bien assez pour que tout se passe bien au volant, même si l’ensemble hybride engendre un surpoids d’environ 250 kg d’après Mercedes. Avec un couple total de 700 Nm, les relances sont énergiques et la Classe C 300 de est vraiment très plaisante à conduire. Nous le savons les diesels ont encore un petit avantage de consommation sur les essence. Donc en leur apportant le concours d’un moteur électrique cela peut donner d’excellents résultats. La classe C 300 de promet ainsi descendre à 1,6 l/100km et de parcourir une cinquantaine de km en tout électrique. Pour notre part nous sommes parvenus à consommer 2,6 l/100 km et l’ordinateur de bord indiquait 40 km d’autonomie.
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