Essai Jeep Compass 2011
par autoplus
Jeep, Compass, 2.2 CRD 163 4x4, 70e anniversaire Le Compass est apparu en 2006 en Europe avec un frère jumeau nommé Patriot. Disponible en 2 ou 4 roues motrices, il a bénéficié d’un restylage en 2009 et après la disparition du Patriot en 2011, il reste le seul SUV de la gamme. Pour fêter les 70 ans de Jeep, le Compass a droit cette année à une finition 70e anniversaire dotée d’un 2,2 l diesel de 163 ch, uniquement disponible en 4x4. Le restylage de 2009 a permis au Compass de progresser sur son gros point faible : la qualité de présentation. Il reste néanmoins en retard par rapport à des concurrents tels que le Tiguan. La position de conduite pourrait être meilleure si le volant était réglable en profondeur. L’équipement offre le cuir ou le GPS, mais pas de phares automatiques ni de radar de recul. Le bloc diesel d’origine Mercedes montre une bonne souplesse et s’avère agréable à l’utilisation. Il ne vibre pas, mais le niveau sonore reste trop important, surtout sur autoroute avec des bruits de diesel et aérodynamiques. Le niveau de confort est correct mais le Compass manque de dynamisme. A noter en revanche qu’il se montre remarquable en toute terrain, Jeep oblige. L’accessibilité à l’arrière ne pose pas de problème et l’espace disponible est largement suffisant pour les jambes comme pour les têtes. La place centrale presque impraticable à cause du tunnel central. Dommage, car la banquette est confortable. Les passagers arrière n’ont pas droit aux aumônières, mais à deux petits bacs de portières et des porte-gobelet au centre. C’est déjà ça. Le coffre affiche une contenance de 320 dm3, soit un chiffre très moyen pour la catégorie. Au besoin, la banquette peut bien sûr se rabattre en 2/3-1/3 et dégager un plancher plat, ainsi que le siège passager avant pour le chargement d’objets longs. A noter ces enceintes logées dans le coffre et orientables par exemple pour un pique-nique : original ! Le restylage de 2009 a bien profité au Compass qui a progressé sur plusieurs points. Mais il reste loin des références de la catégorie en terme de qualité de présentation ou de comportement routier. Acheter ce Compass, c’est vouloir rouler différent, avec un parfum exotique que n’ont pas les SUV européen ou asiatiques. Aujourd’hui, l’exotisme en voiture, c’est l’Amérique…
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