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Essai Hyundai i20 1.4 CRDi 90 2012

Name: Essai Hyundai i20 1.4 CRDi 90 2012
Uploaded: 2012-06-29T00:00:00+02:00
Duration: 2 min 23 s

par autoplus

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Hyundai, i20, 1.4 CRDi 90, Pack Premium, Chez Hyundai, la citadine concurrente des Clio ou 208, c’est la i20. Elle a été lancée en 2008 et vient de subir un restylage avec une face avant sensiblement modifiée. Les blocs optiques et la calandre ont été modifiés et on note l’apparition de feux avant diurnes à LED, la grande mode, mais uniquement à partir du 2e niveau de finition. Notre modèle est un haut de gamme dénommé Pack Premium. A l’intérieur, pas de gros changement par rapport à la précédente i20 si ce n’est quelques touches sur la console centrale qui changent de couleur. La présentation est un peu austère et semble datée. Mais on trouve de nouveaux équipements comme la caméra de recul avec écran dans le rétro central, ou l’accès à bord et le démarrage mains libres ou les phares et essuie-glace automatiques. La gamme i20 propose un bloc essence et 2 diesel de 75 et 90 ch. Nous avions droit au « gros » diesel, un 1.4 l, qui s’est montré creux à bas régime mais discret, sauf pour le sifflement du turbo presque incongru sur ce genre de véhicule. La commande de boîte est plutôt agréable. La voiture s’avère souple en suspensions, favorisant le confort. Mais les bruits de roulement sont trop présents. A l’arrière, l’accessibilité est correcte, et vous noterez que la i20 n’est proposée qu’en 5 portes, contrairement à la plupart de ses rivales. L’habitabilité est suffisante pour la garde au toit et un peu juste pour l’espace aux jambes. Le passager central n’est pas gêné par un quelconque tunnel. Ça manque un peu de rangement mais, bon point, les vitres arrière peuvent descendre entièrement. Le coffre s’ouvre classiquement via un hayon sur un compartiment assez généreux pour la catégorie puisqu’il atteint 295 dm3. A comparer aux 280 d’une Clio ou 285 d’une 208. Les formes sont en plus régulières et faciles à utiliser, sans intrusion de suspensions arrière par exemple. La banquette arrière se rabat en 2/3-1/3, mais même en relevant l’assise, le plancher obtenu n’est pas plat. Avec ce restylage, la i20 se modernise un poil de l’extérieur mais prend du retard dans l’habitacle, si on compare à une 208 et sa tablette tactile par exemple. La précédente i20 manquait de personnalité : la nouvelle n’en a guère plus mais s’est bien enrichie en équipement. De quoi expliquer partiellement un tarif élevé pour la catégorie : 18 800 € pour notre modèle d’essai.