Essai Ford Focus 1.0 SCTi 125 ch EcoBoost Titanium 2012
par autoplus
Ford Focus 1.0 SCTi 125 ch EcoBoost Titanium Il y a du nouveau chez Ford, et en particulier sous le capot de la Focus, la compacte de la gamme. La nouveauté, c’est un nouveau moteur essence, exemple type du « downsizing » : un petit trois cylindres turbocompressé de 1 litre de cylindrée, tout rond, et qui développe pas moins de 125 ch. Il replacera à terme un 1.6 l atmosphérique de puissance équivalente, mais nettement plus glouton. A l’avant, rien n’indique la motorisation particulière. On retrouve un intérieur classique de Focus, avec une planche de bord compliquée à l’ergonomie pas évidente. L’écran du GPS est trop petit et placé trop loin. Et la qualité est moyenne, sans plus. Mais l’équipement est très complet et comporte entre autre un système de freinage automatique ou un régulateur de vitesse avec radar. Bonne surprise dès le démarrage : le petit trois cylindres est très discret à l’oreille et en vibrations. La sonorité typique de cette architecture ne se perçoit qu’à peine. Le turbo donne une belle souplesse à la voiture et le moteur pousse sans s’essouffler jusqu’à 6000 tours. Avec un châssis toujours aussi plaisant et un confort de suspension remarquable, l’agrément d’ensemble est d’un très bon niveau. A l’arrière, l’habitabilité est en dessous de la moyenne de la catégorie mais reste suffisante pour accueillir correctement deux adultes. La place centrale est moins accueillante à cause notamment d’un dossier trop dur. Bon point : en plus des aumônières et bacs de portières, deux rangements supplémentaires sont proposés de chaque côté. Ces plafonniers à LED très agréables sont de série. Bon à savoir, la Focus est proposée au même prix en 4 ou 5 portes. Ici, nous disposons d’une 5 portes, à hayon donc. Le volume de coffre atteint 363 dm3, dans la bonne moyenne de la catégorie, supérieur à celui d’une Golf mais loin des 408 dm3 d’une C4. La banquette arrière peut bien sûr se rabattre en 2/3-1/3, mais même en relevant l’assise, le plancher obtenu n’est pas parfaitement plat. Le but premier de cette nouvelle motorisation est de faire baisser les consommations. Ford annonce 5,1 l/100, soit 114 g/km de CO2. C’est le meilleur score de la catégorie à ce niveau de puissance, juste en dessous de la Mégane 1.2 TCE et ses 119 grammes, un autre exemple de downsizing. Le pari est donc réussi pour Ford et tout à fait dans la tendance actuelle : remettre l’essence au goût du jour.
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