Essai Ford B-Max 1.6 TDCI 95 Titanium 2012
par autoplus
Ford, B-Max, 1.6 TDCI 95 Titanium Chez Ford, on s'y connaît en monospace avec les Galaxy, S-Max et C-Max. Voici maintenant le B-Max, petit monospace sur base de Fiesta qui vient concurrencer les Modus ou C3 Picasso. Particularité : des portes arrières coulissantes et l'absence de montant central. Le B-Max existe d'ores et déjà en essence ou diesel. Nous essayons ici la version TDCI de 95 chevaux en finition Titanium. A l'avant, on rentre par des portes normales. La planche de bord est différente de la Fiesta mais on retrouve le combiné d'instruments et une partie de la console centrale. Comme il n'y a pas de montant central, les ceintures avant prennent ancrage sur les sièges mêmes. L'équipement propose un système de freinage automatique en ville, mais en option, et le GPS arrivera plus tard. Sur la route, le B-Max est plus haut et plus lourd que la Fiesta et se montre donc moins véloce à motorisation équivalente. Le 1.6 TDCI suffit malgré un creux à bas régime et une sonorité trop présente à haut régime. En revanche, le compromis confort/comportement routier se montre d'un très bon niveau, avec moins de moelleux que l'excellent C3 Picasso mais plus de dynamisme. Les portes arrière coulissantes et l'absence de montant central procurent une accessibilité remarquable. Les portes un peu lourdes restent manipulables pas les enfants. L'habitabilité n'est pas bonne pour la catégorie, surtout en largeur, mais deux adultes sont bien installés. L'absence d'accoudoir sur les portes déroute légèrement. En contrepartie, les vitres arrière sont électriques dès l'entrée de gamme. Le coffre atteint les 318 dm3, un score là encore moyen pour la catégorie. Le plancher modulable permet en position basse d'avoir une plus grande contenance, ou bien en position haute créer un compartiment et de dégager un plancher plat lorsqu'on rabat la banquette arrière. Sur notre B-Max, le siège passager avant peut également se rabattre complètement, autorisant le chargement d'objets longs L'absence de montant central est original et permet une accessibilité remarquable. Néanmoins, ce petit monospace déçoit par son habitabilité et par son coffre. Il surprend favorablement en contrepartie par son agrément de conduite, un équipement assez complet et par des consommations maîtrisées. Notre B-Max coûte 21100 €, un tarif bien placé qui a le mérite de ne pas faire payer l'originalité trop cher.
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