Essai Dacia Sandero 1.5 dCi 90 Black Line II 2012
par autoplus
Dacia, Sandero, 1.5 dCi 90ch, Black Line II La Sandero, c’est la citadine de Dacia, concurrente avec ses 4.02 m de long des Clio et autres 207. Mais en low cost, bien sûr. La Sandero n’existe qu’en 5 portes et démarre à 7900 € en version de base, mais notre modèle est le plus cher de la gamme puisqu’il s’agit d’une 1.5 dCi de 90 ch en finition haut de gamme Black Line 2 : notre Sandera coûte ainsi 12 600 €. A l’intérieur, le conducteur a droit à un siège et un volant réglables en hauteur. La planche de bord est constituée de plastique durs et peu flatteurs, mais la présentation n’est pas indigente pour autant. Notre version se distingue par ses équipements de luxe, à savoir un autoradio avec commandes au volant s’il vous plaît, climatisation et rétroviseurs réglables électriquement. Sur notre version haut de gamme, la direction assistée est de mise, contrairement à la version de base. Le 1.5 dCi habituellement discret chez Renault devient ici bruyant, mais reste agréable par sa souplesse à bas régime. La commande de boîte accroche en conduite rapide. Le comportement est parfaitement sain, le confort correct, mais la voiture se montre très pataude. A l’arrière, il y a moins de place aux jambes dans cette Sandero que dans une Logan. La garde au toit est en revanche correcte. Bon point, le passager central est aussi bien installé que les autres grâce à une banquette uniformément moelleuse. On trouve deux aumônières mais pas de bac de portière. Notez également l’absence de plafonnier arrière : le seul présent est à l’avant. Le coffre s’ouvre via un hayon sur un compartiment record pour la catégorie : il atteint 320 dm3, à comparer aux 288 dm3 d’une Clio déjà bien placée pour la catégorie. Il n’y a pas de compartiment sous le plancher et particularité, la roue de secours est placée sous le coffre, mais à l’extérieur, et est en option à 110 €. La banquette arrière se rabat facilement en 2/3-1/3. La Sandero n’est pas forcément très sexy, soit, ni très plaisante à conduire non plus, quelle que soit la motorisation. La nôtre est sans doute la plus agréable à conduire avec son dCi 90, qui n’affiche pas plus d’appétit que la dCi 75 ch. Et même si l’équipement n’est pas très riche, cette Sandero propose un prix imbattable et une habitabilité parmi les meilleures de la catégorie.
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