Essai Citroën C6 3.0 V6 HDI 240 Exclusive 2011
par autoplus
Citroën C6 3.0 V6 HDI 240 Exclusive Apparue en 2005, la C6 constitue l’actuel haut de gamme de Citroën. Concurrente des Audi A6 ou Mercedes Classe E, elle ne connaît pas le même succès commercial, et Citroën a réduit sa gamme à la portion congrue : elle n’a plus droit qu’à une motorisation, un V6 diesel de 240 ch. Le seul choix vient des deux niveaux de finition disponibles : Business ou Exclusive. L’accueil à l’avant est cossu avec une sellerie cuir et des sièges avant à réglages électriques. La large console centrale est assez imposante, mais la multitude de petits boutons ne favorisent pas l’ergonomie. Particularité : les bacs de portières avec panneaux coulissants en bois sont assez impressionnants. L’affichage tête haute fait partie des rares équipements high-tech de la voiture. Sur la route, la C6 profite de sa suspension hydraulique ultrasophistiquée pour délivrer un confort royal, sauf à basse vitesse où elle devient parfois dure. Les passagers doivent subir quelques mouvements de tangage, mais ils restent discrets. Le V6 HDI octroie de très bonnes relances dans l’absolu, mais les performances restent les plus faibles de la catégorie. A l’arrière, nos ministres sont bien lotis avec une habitabilité très généreuse. Sur notre modèle, la place centrale existe bien mais elle est quasiment symbolique tellement on y est mal installé. En revanche, le passager arrière droit est royalement traité puisqu’il peut avancer lui-même le siège situé devant lui, histoire de prendre ses aises complètement. Le coffre fait partie au contraire des points faibles de la voiture : son accessibilité est plutôt étroite malgré l’arrondi du couvercle de malle épousant la forme de la lunette arrière. La capacité du coffre en elle-même ne dépasse pas 405 dm3, le plus mauvais chiffre de la catégorie. Sur notre voiture équipée du Pack Lounge, la banquette arrière ne peut pas être rabattue. Mésestimée, la C6 avait pourtant à son lancement de beaux atouts avec elle, dont un côté majestueux, il est vrai très subjectif. Du côté des défauts, on peut aujourd’hui lui reprocher une gamme très restreinte et un prix bien trop élevé : notre version dépasse les 57 000 €. Or à ce prix là, on a droit aux allemandes directement concurrentes et infiniment plus faciles à revendre…
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