Essai Citroën C5 CrossTourer 2.0 HDI 163 BVM6 Exclusive 2014
par autoplus
La C5 CrossTourer est la variante vaguement baroudeuse du break C5. La panoplie de la baroudeuse tient à des sabots de protection avant et arrière de couleur aluminium, des passages de roues soulignés de noir, des jantes spécifiques de 18 pouces et des rétroviseurs chromés. Elle se complète par une hausse de 15 mm de la garde au sol. La CrossTourer n’est disponible qu’en diesel avec 4 motorisations de 115 à 200 chevaux. La plus petite n’a pas droit à la suspension hydractive, contrairement aux trois autres. La CrossTourer est proposée en finition Millenium ou Exclusive. A l’intérieur, rien ne distingue la CrossTourer des autres C5 breaks à part les surtapis spécifiques. Notre voiture d’essai en finition haut de gamme Exclusive se pare de cuir jusqu’en haut de la planche de bord mais il s’agit d’une option facturée plus de 4000 € ! La présentation haut de gamme s’accompagne d’un grand toit vitré panoramique très agréable. A l’arrière, rien de spécial pour cette version CrossTourer. Le coffre peut embarquer plus de 500 dm3, un volume confortable, mais il se distingue surtout par un seuil de chargement à hauteur variable grâce à la suspension pilotée : un must ! Bien insonorisé, le 2 litres HDI se montre également peu vibrant. Il offre un couple généreux qui lui permet de reprendre facilement dès 1500 tours malgré des rapports de boîte assez longs. Les performances sont largement suffisantes, ainsi que les relances même sur autoroute. Au besoin, la commande de boîte est fluide, mais pas très rapide. Mais le point fort de cette C5 vient de son confort remarquable, même avec ces roues de 18 pouces. La tenue de route est également de haut niveau, imperturbable même sur route bosselée, mais cette CrossTourer, comme les autres C5, manque d’agilité. Si vous voulez crapahuter, sachez tout de même que la CrossTourer, quelle que soit sa motorisation, n’a pas droit aux 4 roues motrices, contrairement aux Audi A4 ou A6 Allroad. Elle reste une simple traction, seulement aidé par un contrôle de traction intelligent qui permet de ne pas trop patiner en conditions de faible adhérence. Mais cela ne remplace pas une transmission intégrale évidemment. Du coup les attributs du baroudeur constituent davantage un déguisement que de réelles aptitudes hors-pistes. Un déguisement facturé 1300 € de plus qu’une C5 Tourer « normale ». Ça fait cher la panoplie !
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