Essai Audi Q5 2.0 TDI 177 S-Tronic Ambition Luxe 2012
par autoplus
Audi, Q5, 2.0 TDI 177 S-Tronic, Ambition Luxe L’Audi Q5 est apparu en 2008 et a logiquement droit à un restylage cette année. Au programme, quelques retouches esthétiques sur la calandre ou les feux avant et arrière. On note également l’arrivée de nouvelles versions comme un Q5 TDI 143 ch deux roues motrices, le premier de la gamme, ou un SQ5 de 313 ch en diesel ! Notre version est la plus vendue en France, un Q5 TDi de 177 ch. A l’intérieur, peu de changements par rapport au Q5 premier du nom, comme vous pouvez le voir. La qualité de présentation est toujours très flatteuse. Certaines évolutions se voient immédiatement comme le MMI simplifié ou de nouveaux inserts décoratifs. Et puis il y a de nouveaux équipements comme le Lane Assist ou le GPS avec Google Earth et même la fonction hotspot wifi. A l’occasion du restylage, notre 2 l TDI passe ainsi de 170 à 177 ch et se contente désormais de 6 l contre 6.2 en moyenne auparavant. Il est toujours un peu grondant mais la boîte S-Tronic est toujours un régal. Peu de changement au niveau châssis avec un compromis toujours remarquable pour le gabarit. La direction devient électrique, et fait perdre au passage quelques sensations. A l’arrière, rien de nouveau pour ce restylage si ce n’est la possibilité désormais d’avoir en option un réglage séparé de la clim. On retrouve à part ça la banquette fractionnable et coulissante, façon monospace, ainsi que les dossiers inclinables. L’espace est assez généreux, mais la place centrale est peu recommandable à la fois pour le confort d’assise et le tunnel central encombrant. Le coffre fait partie des bons points de la voiture, encore plus quand il est comme ici à ouverture électrique. Le volume de chargement atteint les 540 dm3, soit autant que le BMW X3, mais nettement plus que le Mercedes GLK et ses 450 dm3. Quelques éléments permettent de compartimenter ou d’optimiser les rangements. La banquette se rabat bien-sûr et dégage un plancher plat. Pas de gros bouleversement pour ce restylage, sauf pour l'arrivée des nouvelles versions. Mais on apprécie de toute façon la baisse des consommations, même légère, et l’arrivée de nouveaux équipements high-tech, une quasi obligation pour un constructeur haut de gamme qui doit tenter de justifier de tarifs toujours élevés. En l’espèce, notre Q5 vaut presque 50 000 €. Hors option.
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