Essai Alfa Romeo Giulietta 2.0 JTDm 170 TCT Exclusive
par autoplus
Giulietta est un nom chargé d’histoire chez Alfa Romeo avec déjà deux modèles portant. La troisième mouture, apparue en 2010, est la remplaçante de la 147 et concurrence du haut de ses 4,35 m de long les Golf et autres Mégane. Notre modèle d’essai utilise le plus puissant des diesel, un 2 litres de 170 ch, associé à une toute nouvelle boîte à double embrayage appelée TCT chez Alfa. A l’intérieur, notre Giulietta en finition haut de gamme Exclusive accueille bien le conducteur avec une sellerie cuir et des sièges à réglages électriques. Dommage que l’assise ne soit pas réglable en inclinaison. La présentation est nettement plus flatteuse que la 147. En revanche, l’ergonomie laisse à désirer : il faut carrément sortir le manuel pour mémoriser une station de radio ! Sur la route, notre Giulietta se distingue par un bon confort de suspension, presque surprenant comparé à la 147. Le moteur est discret, souple, et accepte de monter dans les tours. La boîte TCT est comme sa concurrente DSG de chez Volkswagen très rapide et très douce. Elle est juste un peu moins bien gérée, par exemple au niveau de l’embrayage pendant les bouchons ou les manœuvres. A l’arrière, on espérait mieux de cette Giulietta qui s’affiche comme l’une des plus longues de la catégorie. L’espace aux jambes est limité, de même que la garde au toit. Quant au passager central, il ne saura pas où mettre ses jambes. Les occupants de la banquette ont droit à deux minuscules bacs de portières, deux aumônières, un petit aérateur et un cendrier central microscopique. ça va mieux pour le coffre qui affiche 350 dm3, soit un chiffre moyen pour la catégorie. Le seuil de chargement est un peu trop haut, dommage ! Mais l’accessibilité est bonne grâce à la large ouverture du hayon. On trouve une prise 12 Volt dans le compartiment à bagages. La banquette arrière de rabat en 2/3-1/3, mais l’assise reste fixe et le plancher obtenu n’est pas plat. Cette Giulietta s’est largement embourgeoisée par rapport à sa devancière, la 147. Elle est plus confortable, mieux présentée et vient d’hériter de la nouvelle boîte à double embrayage tout à fait convaincante. Celle-ci a le mérite d’égaler quasiment la DSG de Volkswagen, et de faire baisser les consommations : notre Giulietta est l’une des plus sobres de la catégorie, tout simplement.
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