Essai Alfa Romeo Giulietta 2.0 JTDm 140 S&S Distinctive 2011
par autoplus
La Giulietta est apparue en 2010 pour remplacer la 147 dans la catégorie très disputée des compactes. La Giulietta, nom mythique chez Alfa en référence à des modèles des années 50 et 70, n'existe qu'en 5 portes. Longue de 4,35 m, soit 12 cm de plus que la 147, la Giulietta dispose de moteurs allant de 120 à 235 ch. Notre version a droit à un diesel de 140 ch. A l'avant, le conducteur bénéficie d'une bonne position de conduite et d'un siège confortable. La planche de bord a bien progressé par rapport à la 147 en qualité, et la Giulietta se situe dans la moyenne. Les deux compteurs traditionnels Alfa font face au conducteur, et on trouve sur la console centrale le désormais classique DNA, ainsi que le bouton du système Stop&Start. Sur la route, le 2 litres diesel fait preuve d'une belle souplesse et se montre relativement doux à l'utilisation. Le DNA permet de changer la réponse à l'accélérateur et l'assistance de direction. La Giulietta se révèle agréable à conduire dans l'ensemble, et surprend même par son bon niveau de confort. Mais les redémarrages dus au Stop&Start engendrent trop de vibrations. A l'arrière, vu le gabarit de la voiture, on pouvait s'attendre à une meilleure habitabilité, notamment en espace aux jambes. Mais les places latérales sont confortables. La présence d'un aérateur à l'arrière est bien vue, même s'il n'y en a qu'un. A noter également la présence d'aumônières au dos des sièges avant et de tout petits bacs de portières, presque symboliques. L'ouverture du coffre s'effectue en appuyant sur le logo. Vu le gabarit de la voiture, les 358 dm3 de volume de chargement sont décevants car en dessous de la moyenne de la catégorie. Le seuil de chargement trop haut crée une marche importante avec le plancher de coffre. La banquette arrière peut se rabattre en 2/3-1/3, mais le plancher obtenu n'est pas plat, l'assise restant fixe. La Giulietta change assez radicalement avec la 147. Beaucoup plus grande, plus bourgeoise, plus confortable, elle se montre également moins dynamique, même si elle reste agréable à conduire. Dans cette finition Distinctive haut de gamme certes bien équipée, elle fait en plus payer cher ses prétentions, confirmant la volonté d'Alfa de concurrencer les Audi et autres BMW.
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