1er essai Hyundai Kona T-GDI 120 Executive 2017
par AutoJournal
Si comme beaucoup de français en ce moment vos pensiez passer au SUV, Hyundai ne va pas vous faciliter la tâche en quelques sortes puisque le constructeur arrive sur le marché des SUV urbains avec le Kona. Ce Kona a une bonne bouille avec ses feux avant à LED très effilés. Il a comme un air de déjà vu, sur le C4 Cactus notamment, mais comme ses lignes sont plus musclées, plus dynamiques et qu’il est un petit peu plus large que la plupart de ses rivaux comme le Peugeot 2008 ou le Renault Captur pour n’en citer que deux, il a plutôt de l’allure. A bord, il n’est pas déplaisant non plus. Les plastiques sont pour l’essentiel durs, mais cela est commun à tous les véhicules de la catégorie. Il y a cependant quelques notes de couleur qui donnent un air un peu plus pimpant à l’ensemble, et le tout est correctement assemblé. Au niveau de l’habitabilité, le Kona se situe plutôt dans la bonne moyenne. A l’arrière, on est un peu serré à trois, mais à deux tout va très bien. Pour les aspects pratiques, c’est un peu court : pas de banquette coulissante par exemple et les rangements sont petits. Mais le plus important est qu’il est plutôt agréable à conduire. Nous l’avons essayé turbo essence de 120 ch. C’est un moteur 3 cylindres que l’on reconnaît assez facilement à sa sonorité caractéristique et on la retrouve également sous le capot du cousin éloigné mais néanmoins concurrent, le nouveau Kia Stonic. Attention toutefois : petite précision puisqu’ils n’ont pas du tout le même châssis. Le Kia repose en effet sur la base de la citadine Rio ou de la Hyundai i20 alors que ce Kona inaugure une toute nouvelle plateforme technique. Ça change pas mal de choses à commencer par le comportement routier : le Kona est plutôt équilibré et il préserve un assez bon confort de suspension. On n’est pas au niveau d’un Peugeot 2008 mais le compromis est bon même sur cette version Executive dotée de jantes de 18 pouces qui ne sont sans doute pas étrangères aux quelques percussions un peu sèches sur les saignées et les nids de poules. Autre petite différence due à la plateforme, le Kona peut être disponible en version 4x4, et les petits SUV ne sont pas nombreux à proposer cette alternative. En revanche, le Kona fait l’impasse sur une motorisation diesel. Celui-ci arrivera mi-2018 en même temps qu(une version électrique. D’ici là, le Kona n’est disponible qu’avec ce 1 litre turbo essence de 120 ch ou avec un 1,6 l également turbo essence de 177 ch associé à la fameuse transmission 4x4 et une boîte double embrayage. C’est un pari osé, d’autant que le Kona ne joue pas la carte du prix bas. Si vous voulez repartir à son volant, il faudra faire un chèque au minimum de 21400 €, ce qui est plutôt dans la fourchette haute du segment des SUV urbains. Notre version haut de gamme Executive coûte quant à elle 25900 €. C’est quand même assez cher. Heureusement, pour ce prix-là, vous profitez d’équipements de confort, d’agrément et de sécurité au top. A titre d’exemple, l’affichage tête haute est présent, de même que les sièges électriques, chauffants et ventilés. A côté de ça, la climatisation, si elle est automatique, n’est pas bizone. C’est un détail, mais étonnant ! Au final, que retenir de ce Kona ? Il a une bonne bouille, il est plutôt plaisant à conduire, pour ne rien gâcher, il est garanti 5 ans kilométrage illimité. Mais il ne surclasse pas non plus ses rivaux, il est assez cher, l’offre de motorisations est pour l’instant très limitée et lors de cet essai nous avons trouvé le 1 litre turbo essence un petit peu gourmand.
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