Dans le parc naturel du Garamba au Congo, les animaux vivent des jours difficiles . Après la disparition du rhinocéros, c’est probablement au tour des girafes du Cordouan.
Il n’en reste actuellement que 46 dans cette région ravagée par les conflits et le braconnage.
Pendant longtemps, les girafes du Kordofan n’étaient pas ciblé par le braconnage.
Si une croyance locale veut que leur viande transmette la lèpre, l’arrivée massive de braconniers étrangers dans cette région depuis une trentaine d’années a changé la donne.
Les girafes sont principalement chassé pour leur viande. En effet, une girafe peut fournir jusqu’à 300 kg de viande.
Sachant qu’un kilo vaut 70 dollars (soit 62,50 euros), c’est une source de revenu importante pour les habitants de la République du Congo.
Le pays affiche un des PIB par habitant les plus bas de la planète. La chasse de la girafe dans le parc naturel du Garamba représente un réel marché lucratif pour les braconniers.
Ces dernières années, le braconnage intensif des girafes de Kordofan a accéléré la disparition de cet animal, qui comptait déjà une faible population.
Vidéo suivante dans 5 secondes
