Yann Moix à Patrick Cohen : «Vous avez écrit une lettre pour me faire renvoyer»
par libezap
Un règlement a éclaté entre Patrick Cohen et Yann Moix mercredi sur le plateau de C à vous. Le journaliste phare de France Inter demande à l'écrivain s'il «respecte vraiment toujours les autres». «Moi je me souviens de choses assassines que vous écriviez quand vous teniez le feuilleton littéraire du Figaro», pécise-t-il. Une attaque à laquelle le futur chroniqueur de Laurent Ruquier réagit aussitôt. «Ne me forcez pas à rentrer dans ce débat parce que je risquerais peut-être de vous rappeler un épisode qui pourrait être désagréable pour vous», prévient-il. «J'ai écrit un jour un article très méchant sur un livre. Et, une lettre a été envoyée à mon rédacteur en chef, signée de votre part, pour me faire renvoyer.» Patrick Cohen nie avoir demandé le renvoi de l'écrivain. «Je n'ai jamais demandé votre renvoi. Je vous parle d'un écrit qui était insultant. Vous traitez une écrivaine de poissonnière». «Vous n'étiez pas d'accord avec ce que j'écrivais», s'est indigné Yann Moix. «Vous êtes suffisamment intelligent pour savoir que la méthode qui consiste à dire devant tout le monde ce qu'on pense dans un journal est beaucoup plus acceptable que celle qui consiste à dire par derrière "vire ce mec".» De retour en plateau après un magnéto, Yann Moix est revenu sur cette altercation. «J'apprécie beaucoup Patrick Cohen. On s'allège de tout ça, c'est important de le dire. Vous êtes un excellent journaliste et tout ça, ce sont des trucs de gamins potaches», a-t-il assuré avant que les deux hommes se serrent la main. Patrick Cohen a lui aussi réagi à cette altercation après-coup. «Il est dingue, c'est tout», répète-t-il sur le plateau. «Je n'ai jamais demandé la tête de personne. À l'époque, journaliste-présentateur à Europe 1, qui j'étais pour demander la tête de Yann Moix au patron du Figaro. Je ne m'appelle pas Serge Dassault», ajoute-t-il.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Entre galère et euphorie, les cyclistes sous la neige à Paris
21 novembre 2024 - leparisien