Xavier Bertrand: les allocations familiales

Allocations :

Xavier Bertrand : « La piste qui consiste à dire on divise par deux les ménages les plus aisés, mais en fin de compte on s’attaque aux classes moyennes, c’est une très mauvaise solution.

C’est très socialiste, on donne le sentiment de demander des efforts, mais en fin de compte le rapporteur du budget de la Sécu, le député Gérard Bapt, s’en prend de plein fouet aux classes moyennes. Parce que ce que propose le rapporteur : un couple dont chacun des membres qui gagne 2200 euros par mois, terminé ! On divise par 2 les allocations ! C’est du super riche ça ? (…) dans les années qui viennent pour les français, les plus riches les plus aisés, il ne faudra plus verser les allocations familiales, mais pour moi c’est bien au-dessus des clases moyennes. Moi je ne suis pas socialiste, je ne mets pas les français dans des cases, moi, je tiens juste un discours de vérité… je pense qu’il faut préserver les allocations familiales pour les classes moyennes et aussi pour les français les plus modestes. Pour ceux qui sont les plus fortunés il faut garder ce principe d’universalité, la politique familiale. En leur garantissant toujours l’accès aux places en crèche ».

La Cour de cassation est revenue ce soir sur la décision d'un conseil des prud'hommes dans le feuilleton judiciaire de la crèche Baby Loup, annulant le licenciement en 2008 d'une employée de la crèche qui s'était vue reprocher par son employeur de refuser d'ôter son voile.

Xavier Bertrand : » J’ai toujours défendu le principe de laïcité notamment dans cette affaire (…) la question qui se pose c’est la laïcité dans une crèche privée qui assume pour moi une mission de service public. Cette décision on n’a pas à la commenter, et bien je la commente. Cette décision porte un coup à la laïcité (...) Il nous faut très très rapidement engager une étude pour savoir qu’elles sont les personnes privées qui assume une mission de service public et garantir la laïcité à l’intérieur (…) Il faut garantir la laïcité partout sur notre territoire ».