La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques "à de multiples reprises" dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts.
Ce franchissement de la "ligne rouge" édictée par Washington a conduit la présidence américaine à décider d'accorder une "aide militaire" aux rebelles syriens. La Maison Blanche n'a cependant pas précisé dans l'immédiat si cette aide englobait une livraison d'armes. Les Etats-Unis ont en effet jusqu'à présent refusé de franchir ce cap.
Pour mémoire, Barack Obama, depuis l'été 2012, avait mis en garde de nombreuses fois le régime de Bachar al-Assad contre le recours aux stocks d'armes chimiques qu'il a reconnu posséder. Il avait dit que cela reviendrait à franchir une "ligne rouge" et changerait "les règles du jeu".
Barack Obama a répété la position américaine selon laquelle une transition politique en Syrie devrait inclure "une démission de Bachar al-Assad". Mais "les Russes ne l'ont p
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