Washington annonce des sanctions contre Nicolas Maduro
par euronews-fr
Le Venezuela est plus divisé que jamais au surlendemain de l‘élection dans le sang de l’assemblée contituante voulue par le président Nicolas Maduro. Dimanche, jour du scrutin, dix personnes sont mortes lors de manifestations appelées par l’opposition. Mais l’héritier de Hugo Chavez a réussi son pari : les élus siégeront dès mercredi dans les locaux du Parlement et dirigeront le pays le temps de réécrire la constitution.“Maduro est en pleine radicalisation“, estime Luis Vicente León, économiste vénézuélien président de l’entreprise Datanalisis. “Il assoit sa position politique, grâce au triomphe de l’assemblée constituante, et il utilise l’assemblée constituante pour menacer ses adversaires“. L’opposition, majoritaire au parlement, a boycotté l‘élection et ne reconnait pas la nouvelle assemblée. Elle appelle à poursuivre la resistance au gouvernement chaviste. La procureure générale du Venzuela Luisa Ortega Diaz a également invité le pays à refuser la Constituante. “Nous sommes face à un crime contre l’humanité, qui a été commis de manière répétée et systématique depuis la convocation inconstitutionnelle d’une élection contituente“ a déploré Luisa Ortega, une ancienne proche de Hugo Chavez devenue au fil du temps opposante à Nicolas Maduro. Hier Nicolas Maduro a rejeté la décision du département du Trésor américain, qui venaient d’annoncer le gel de tout ses avoirs personnels aux Etats-Unis. “Nous nous moquons de ce que pense Trump“, a averti le président vénézuélien, devenu seulement le quatrième chef d’Etat sanctionné directement par Washington, après Bachar al-Assad, Kim Jong-Un et Robert Mugabe.
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