Invités:
Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure
Daniel Paul, député PC de Seine-Maritime
Philippe Martinez, sec Gen CGT Fédération de la métallurgie
Pascal Pennec, rédacteur en chef adjoint Autoplus
Les dérèglements induits par la crise financière internationale ont aujourd'hui un fort impact sur l'industrie. Illustration majeure et emblématique : la crise mondiale de l'industrie automobile.
Fermeture prolongée d'usines, licenciements, plan sociaux ou chômage technique, les constructeurs français n'arrivent plus à écouler leurs stocks sur les marchés étrangers et l'ampleur du phénomène fait craindre d'énormes répercussions sociales et économiques sur les sous-traitants et les équipementiers. Ce 2 décembre, un nouveau plan de 3 550 départs volontaires devrait d'ailleurs être annoncé par PSA Peugeot-Citroën.
Entre délocalisations et nécessité de se restructurer face à l'évolution du marché, quelle est la part de responsabilité des constructeurs ?
Comment relancer cette industrie quand le pouvoir d'achat des Français est déjà en baisse ?
L'annonce récente par la Commission européenne d'un plan de relance de 5 milliards d'euros destinés à produire des véhicules verts et à restructurer l'industrie automobile témoigne de l'enjeu majeur que représente ce secteur économique.
Fonds de Soutien à l'Investissement, plan de relance de l'économie de 19 milliards annoncé par Christine Lagarde ou éventuelles baisses sectorielles de TVA, à quoi seront concrètement affectées ces aides ?
Les mesures annoncées par le gouvernement vont-elles permettre de restructurer une industrie en crise ou doit-on craindre une inévitable hausse du chômage dans ce secteur d'activité ?
Avec près de 2,5 millions d'emplois induits par l'automobile en 2007 (équipements, matières premières, services…) l'industrie automobile semble plus que jamais être le maillon sensible de l'industrie française.
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