Vladimir Poutine parle d'une "hystérie antirusse"
par euronews-fr
Fidèle à sa méthode, Vladimir Poutine a une fois de plus renvoyé ses détracteurs dans les cordes. Interrogé lors d’un forum économique sur le coup de froid diplomatique avec la France, le président russe est revenu sur la résolution française aux Nations Unies appelant à l’arrêt des bombardements en Syrie. Cette résolution avait été rejetée samedi par Moscou. Pour Poutine, la France a sciemment jeté de l’huile sur le feu. “La Russie a été accusée de tous les péchés mortels, a-t-il martelé. Personne ne nous a parlé, personne n’a discuté de quoi que ce soit avec nous. Ils ont juste jeté cette résolution devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, en sachant pertinemment que nous allions y mettre notre véto. Pour quoi faire ? Pour envenimer la situation et attiser l’hystérie antirusse dans les médias contrôlés.” Egalement accusé d’ingérence dans la campagne présidentielle américaine, Vladimir Poutine est resté sur le même registre. La Russie, assure-t-il, n’est pour rien dans les piratages d’emails dont a été victime le camp démocrate. “Certains hackers ont rendu publiques des informations sur le comportement inapproprié de membres de l‘équipe Clinton durant la campagne. Et ça a été le début de cette hystérie voulant que ce soit dans l’intérêt de la Russie. Il n’y a rien là-dedans qui soit dans l’intérêt de la Russie. Mais cette hystérie a été provoquée pour distraire l’attention des Américains de ce qui avait été révélé par les hackers.” La Maison-Blanche n’en a pas moins ouvertement mis en cause la Russie et menacé de représailles. Les emails piratés avaient semé le trouble chez les démocrates cet été, révélant le favoritisme des responsables du parti envers Hillary Clinton, au détriment de Bernie Sanders.
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