Visite d'Obama : Bruxelles figée
par euronews-fr
Jamais Bruxelles – une ville pourtant habituée aux grands événements – n’aura vécu pareil dispositif de sécurité. Rares sont les axes de la ville qui seront praticables en voiture ou en transports en commun durant les prochaines 24 heures. En cause, la venue de Barack Obama.“ La réaction des gens, c’est que c’est un peu exagéré, le fait que la ville doive s’arrêter à cause de la venue du président américain. Mais je pense qu’ils comprennent que la sécurité passe en premier “, explique Inge Paemen de Bruxelles Mobilité.La visite du président et des 900 personnes qui l’accompagnent a été précédée d’un passage au peigne fin de la ville par des équipes américaines. Un hôpital bruxellois a même été mis en alerte.Au programme, une commémoration du centenaire du début de la Première guerre mondiale, un sommet Europe/Etats-Unis et une visite à l’OTAN, où il sera notamment question de l’Ukraine.“ Les relations avec la Russie, c’est important pour moi, explique une jeune Russe. Je veux savoir ce qu’il va se passer, ce qu’ils vont décider. Personnellement, je préfèrerais de bonnes relations entre nos pays, “La crise russo-ukrainienne, il en sera évidemment question au sommet entre responsables européens et américains. Les deux puissances ont décrété des sanctions ciblées à l’encontre de Moscou.Trois avions, neuf hélicoptères et 45 voitures devraient permettre à la délégation présidentielle de se sentir en sécurité à Bruxelles. Depuis plusieurs jours, des équipes américaines sont en ville et 800 policiers supplémentaires ont été mobilisés. La Belgique dépensera plus de 10 millions d’euros pour cette visite de 24 heures.
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