Virginie Calmels, la future numéro 2 de LR, voulait devenir ministre de Macron

par Ça Zap - Zapping TV

Virginie Calmels, la future numéro 2 de LR, voulait devenir ministre de Macron. Après les législatives de juin, Virginie Calmels a fait passer le message au président: elle rêve d'entrer au gouvernement. Virginie Calmels deviendra vice-présidente du parti Les Républicains si Laurent Wauquiez est élu, comme c'est très probable, numéro 1 du parti en décembre. Dimanche, invité du Grand rendez-vous sur Europe 1, il l'a citée parmi les fidèles qui l'entourent et a dénoncé, après le remaniement de vendredi, "le marigot central autour d'Emmanuel Macron, assemblage de tous les opportunistes venus faire cuire leur petite soupe". Or Virginie Calmels a tenté... de devenir ministre d'Emmanuel Macron. SMS, coups de fil, elle n'est pas restée inactive. Au lendemain du second tour des législatives, elle fait passer un message au chef de l'Etat. "Son attitude était sans ambiguïté", se souvient un interlocuteur du président. "Elle était dans une démarche personnelle", complète une source gouvernementale. Une troisième source confirme l'information. Elle assure n'avoir été intéressée que dans l'optique d'une coalition Contactée par L'Express, Virginie Calmels répond: "C'est faux ! Je n'ai fait aucune démarche, j'ai répondu à des sollicitations." Elle assure même que les contacts ont débuté plusieurs mois avant l'élection présidentielle et se sont poursuivis après le premier tour du scrutin, soulignant que son profil _ femme, chef d'entreprise _ avait de quoi retenir l'attention de l'entourage d'Emmanuel Macron. Elle reconnaît s'être montrée intéressée, mais uniquement dans le cas d'une coalition gouvernementale. C'est pourtant après les législatives et la confortable majorité qu'elles ont procurée au président (rendant toute coalition inutile) qu'elle effectue la démarche dont L'Express a eu connaissance. Le 17 mai 2017, dans la foulée de la nomination d'Edouard Philippe à Matignon, Virgine Calmels avait publié une tribune dans Atlantico: "Si la nomination d'Edouard Philippe se résume à un débauchage personnel sans conséquence sur la ligne du gouvernement, je dis non. Si, en juin, les législatives permettent de mener une politique audacieuse de réformes, avec l'appui d'une Assemblée nouvellement élue et du président de la République, je dis oui!" Première adjointe au maire de Bordeaux, Alain Juppé, Virginie Calmels a créé la surprise en ralliant Laurent Wauquiez en septembre, dans la campagne pour la présidence des Républicains. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy entend incarner une opposition sans concession à Emmanuel Macron, qualifié de "désert de l'âme".

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